-
<script src='http://www.kazeo.com/inclusion/afficher_fichier.php?urlfichier=http://www.jamiecullum.com/jukebox/index.html@@@350@@@200'></script>
J'adore Jamie Cullum !!!
Merci à mushaboomer de m'avoir donner l'astuce !
votre commentaire
-
Fluctuat.net :
Chuck Palahniuk :Lécriture est un sport de combatA propos d A lestomac et de la littérature
Avec Haunted, étrangement traduit "A lestomac" par les éditions Denoël, Chuck Palahniuk donne une leçon : Ne pas tenter laventure littéraire si lon a pas les tripes. Entretien.
"A Lestomac" est un des vos romans qui a fait le plus de bruit depuis Fight Club. La nouvelles "Tripes", en particulier, est considérée par certains comme lune des plus choquante que vous ayez écrite ? Quel est votre opinion à ce propos ?
Depuis Fight Club jai toujours minimisé leffet dramatique de certaines situations en utilisant lhumour. Cest le cas, par exemple, dans les scène qui se passe dans les groupes de soutient des malades en phase terminale. Juxtaposer tragédie et comédie augmente le pouvoir des deux, et dans "Tripes", les gens rient beaucoup plus quils ne sont dégoûtés. Cest le rire justement, qui leur donne la force de continuer dans lhorreur de lhistoire. Mais en fait, ils rient en réaction au stress - un stress provoqué par la proximité de lhorreur et de la mort.
Beaucoup de gens se sentent mal à laise face à cette liberté extrême, mais cest pour cela que jécris. Pour avoir la liberté de rire de tout, et de trouver ainsi un certain réconfort face à linévitable violence, la tristesse, la maladie et la mort qui hante nos vies. Les gens qui sont choqués à la lecture dune histoire comme "Tripes" sont ceux qui nont jamais accepté la vérité de leur propre mort. Ces gens nont malheureusement jamais été véritablement vivant.Est-ce lhistoire relativement paisible et, dirons nous, "normale" (excepté peut-être lutilisation inusités de brosses à dents) de Journal Intime, votre précédent roman, qui vous a poussé à écrire A Lestomac et ses récits beaucoup plus sardoniques et horrifiques ?
Oui, cest vrai, Journal Intime est un de mes livres qui a reçu le plus dhommage de la part des critiques. Mais mes lecteurs plus jeunes sattendaient à quelque chose de plus extrême, de plus cru. Et certains mont laissé tombé. Les lecteurs plus jeunes forment un public beaucoup plus sophistiqué et blasé. Pour eux passer le temps en lisant un livre exige que lauteur invente les pires horreurs quil puisse imaginer. Les jeunes lecteurs veulent être vraiment choqués et scandalisés. Il ne fait surtout pas les ennuyer. Pour eux, jai écrit A Lestomac et leur ai offert certaines des histoires les plus atroces que je pouvais imaginer. Naturellement mes jeunes lecteurs lont aimée, mais les critiques, eux, lont détesté.
Seriez-vous daccord si je vous disais que, parfois, vous pratiquez la littérature à coup de marteau, comme Nietzsche le faisait pour la philosophie ?
Si je le fais, ce nest pas consciemment. En fait, il y a dix ans, mon unique but était de pratiquer lécriture pour mamuser et de faire revenir aux livres, les gens qui avaient abandonné la lecture. Aujourdhui, jaime tellement écrire que je produis presque un livre par an. Et des centaines de personnes mont dit quelles se sont remise à lire à cause de mes romans. Un jeune homme ma récemment dit que le lui avait "enseigné à lire." Si nous voulons que les jeunes lisent, alors nous devons leur donner des livres passionnants, et drôles, et étonnants, assez toutefois, pour récompenser leur effort et le temps quils passeront à les lire.Dans Le festival de la couille, vous exposez les corps du travail de Chuck Palahniuk. Le livre est une manière de présenter la façon dont vous êtes connecté à la réalité en tant quauteur. Est-ce aussi le cas pour les histoires de A Lestomac ?
Exact. Dans ces essais, jai voulu démontrer comment toutes mes idées sont inspirées par des personnes réelles et des événements quils ont vécu. Ma fiction est réellement journalistique, mais avec des noms de personnes changés. Le monde est rempli dévénements et dhistoires incroyables qui doivent être racontés et préservés. Tout ce que je fais nest jamais quun enregistrement, dont jorganise ensuite la vérité, pour la présenter au public comme une fiction. Dans le cas de A Lestomac, jai quand-même du pousser ces fictions à leur extrêmes limites.En effet, à la lecture de A Lestomac, on se dit quelles ont les mêmes sources dinspiration, les faits divers, la réalité. Mais il reste ce côté extrême.
En 1955, lauteur Shirley Jackson a écrit son histoire "La loterie". Les gens ont été outragés et ont protesté contre sa publication dans le New Yorker. Avec "Tripes", jai voulu voir si je pourrais écrire une histoire qui produirait ce genre de réaction aujourdhui.
Maintenant que plus de 100 personnes se sont évanouies aux lectures publiques de lhistoire, je pense que jai (bien) fait mon travail. Cette semaine, jai même eu deux nouveaux évanouissement durant une conférence que jai donné dans une université de Géorgie. Jaime cela, mais je suis sûr que je peux faire mieux dans une future histoire.Dans tous vos romans vous décrivez des cultures marginales, et des comportements pathologiques en tout genre. Doù vous vient cet intérêt pour les marges ?
Jadore des cultures marginales et la manière audacieuse avec laquelle elles rejettent la société et ses valeurs traditionnelles. Jadmire leur genre darrogance et de courage. Je passe mon temps à me documenter sur ce sujet. Je les applaudis vraiment. Ces marginaux sont mes héros.Revenons à A lestomac, est-ce une manière détournée, justement, de guérir les gens de lenvie de devenir écrivain ?
La plupart de mes livres commencent par une présentation où les gens se risquent de dire la vérité sur eux-mêmes un groupe de soutien, un groupe de 12 étapes, un enregistrement de suicide, ou latelier dun auteur. Ce sont des endroits où les gens font leurs confessions et rejoignent ainsi la communauté. Ce sont les églises et les religions modernes. Chaque atelier décriture est un groupe de thérapie détourné, pour des personnes ayant besoin de raconter leurs histoires. Cest aussi le vrai secret de A Lestomac."Mr Whittier", un des principaux protagoniste de votre dernier roman, assène des vérités peu amènes sur lécriture et la thérapie quelle représente. Est-il une autre incarnation de Chuck Palahniuk comme professeur, apprenant à ses élèves comment écrire et envisager lécriture ?
Certaines personnes ont dit que Mr. Whittier un garçon de 13 ans dans le corps dun vieil homme me représente. Et certains disent aussi que Mr. Whittier, avec ses expériences et son arrogance, représente le Président George W. Bush. Je laisserai chaque lecteur décider qui Mr. Whittier représente vraiment...Comment vous est venu lidée de composer dans le même livre dune part des poèmes et dautre part de nouvelles ?
Cest très simple. Javais besoin dun rythme, de quelque chose permettant de séparer les chapitres en cours de lhistoire général et des nouvelles. Chaque poésie me permet simplement de focaliser lattention du lecteur sur un personnage particulier. Mieux, les poésies ajoutent une texture différente, une manière plus ample de raconter une histoire, ainsi même la mise en page est infectée et chaque page ne se ressemble pas.
Quen est-il de votre prochain roman ? Pouvez vous nous en dire quelque mots ?
Mon prochain livre sappelle "Rant". Cest une biographie de Buster Casey. Elle sera composé dentretiens avec des centaines de personnes qui ont connu un homme sauvage appelé "Rant". Cest une sorte de Tom Sawyer moderne, un hillbilly éclairé ou un crétin de la campagne, comme on veut, qui monte à la ville et se trouve impliqué dans la vie urbaine, son culte de la nuit, ses voitures, sa compétition menée avec la rage danimaux sauvages. Mes éditeurs prévoient déjà (ou du moins, espèrent) un effet Fight Club. Au delà de ça, je finis un livre racontant lhistoire dune actrice porno qui essaye de gagner le record du plus grand nombre de partenaires en une journée.Propos recueillis par Maxence Grugier (Source)
A Lestomac
Chuck Palahniuk
Denoëlvotre commentaire
-
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p><o:p></o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest lhistoire dune famille.
Cest lhistoire de Sol, puis de Randall, son père, puis de Sadie, la mère de Randall, puis de Kristina, la mère de Sadie.
Cest lhistoire de quatre gamins qui voient le monde avec leurs yeux denfants. Pas tout à fait naïf, pas tout à fait innocent
Cest lhistoire dune société qui oublie trop souvent quelle a le devoir déduquer ses enfants si elle ne veut pas sombrer dans le gouffre, dans la faille.
<o:p> </o:p>
Nancy Huston nous raconte avec un talent inouï une partie de notre Histoire. En choisissant une famille apparemment banale, elle nous fait comprendre ce qui se transmet et ce qui soublie au fil des générations.
On pénètre dans lunivers de cette petite tribu moderne comme des voyeurs. Attentifs au moindre détail qui pourrait nous en apprendre plus sur ces fameuses « failles »
<o:p> </o:p>
Lécriture de N.Huston nous transporte dans le temps. Cest un Retour vers le futur poétique, intelligent, captivant Aucune fausse note ni dans la forme ni dans le fond. Cest un aller simple pour un espace « transitionnel » - sans mauvais jeu de mot : « Allo Huston, ici le XXIième siècle ». Un voyage dont on ne revient pas indemne
LF.
4 commentaires
-
Mondialisation et numérique
pour le Centre Pompidou
LE MONDE | 17.01.07 | 16h40 Mis à jour le 17.01.07 | 16h40<script language=JavaScript>OAS_AD('Top2');</script>
e 31 janvier, le Centre Pompidou, à Paris, fêtera ses trente ans. Durant quatre semaines, une vidéo de l'artiste Pipilotti Rist inondera le parvis à la tombée de la nuit. Lors d'une conférence de presse, mardi 17 janvier, le président du Centre, Bruno Racine, s'est tourné vers l'avenir plutôt que de s'attarder sur le bilan de ce temple de l'art contemporain qui a connu, a-t-il concédé, "des hauts et des bas".
<script language=JavaScript>if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}</script> Côté numérique, "Beaubourg", lieu pluridisciplinaire, mêlant les arts plastiques, le cinéma, le spectacle vivant, etc., élargit sa palette avec la création de l'Institut de recherche et d'innovation (IRI). Sa fonction sera de développer des outils numériques (logiciels, revue en ligne) en vue de diffuser la connaissance de l'art contemporain et de prolonger la programmation artistique du Centre. Il sera à la disposition des visiteurs, gratuitement, à l'occasion de certaines expositions en 2007. M. Racine a aussi annoncé le lancement, en juin, d'un festival d'art contemporain destiné aux enfants.
Parmi les autres événements marquants, la nouvelle présentation des collections permanentes, programmée le 1er février pour la collection moderne, le 4 avril pour les oeuvres contemporaines. Sont aussi prévus une exposition retraçant l'oeuvre de Samuel Beckett, une rétrospective Pierre Klossowski, un "panorama" de l'oeuvre d'Annette Messager. Et, clin d'oeil à l'oeuvre Air de Paris de Marcel Duchamp, "Airs de Paris" présentera le travail de plusieurs artistes, architectes, designers, paysagistes.
Clarisse Fabrevotre commentaire