• Quatrième de couverture : De nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire. Comme l'interviewer, nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant ou l'atroce le dispute au sublime. Véritable livre Culte, premier voler des désormais incontournables Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire renouvelle totalement l'un des mythes les plus riches et les plus ambigus du fantastique.

     

     

    Louis décide de raconter à un « jeune homme » sa re-naissance et sa vie vampirique. Une suite d’évènements évidemment hors du commun où le temps, les jours et les décennies n’ont pas de prise pour l’immortel qu’il est devenu grâce à Lestat. Et pourtant, le temps a une grande importance dans son cheminement. Pas tellement à cause des générations qu’il traverse sans vieillir, ce n’est pas un livre d’Histoire. Non, si le temps a de l’importance, c’est en tant que durée à passer avec les uns ou les autres, en tant que moments de solitude à apprécier ou à haïr, en tant qu’expérience à accumuler pour grandir, évoluer, devenir… Car si le corps et le visage du vampire ne sont pas modifiés par la vieillesse, son esprit, lui est en perpétuelle recherche. Surtout si ce vampire tente de découvrir le mystère de son état, veut se définir par rapport à ses anciens concepts bassement humains.

     

    Louis est un personnage sensible, intelligent, malmené par le caractère égoïste, inconstant et malsain de Lestat. Le vampire qu’il l’a « fait » ne prend pas le temps de montrer à « disciple» le chemin à prendre, les leçons à connaître, les règles à respecter. Au lieu de cela, c’est une vie oisive et libertine qu’il propose à Louis. Inséparables sans pour autant être capable de se supporter, leur couple va être totalement bouleversé par l’entrée en scène fracassante de Claudia… Le trio ira jusqu’à l’explosion, jusqu’au parricide. Ce qui n’aidera pas le pauvre Louis à résoudre sa problématique sur sa nature véritable : état ultime de l’humanité, hybride ou créature diabolique ?

     

    Le style de Anne Rice est tout simplement fascinant, surprenant, gracieusement littéraire et poétique. Si vous cherchez un roman fantastique pour passer le temps, refermez Entretien avec un vampire, car il ne vous apportera pas la légèreté attendue ! Le récit de Louis est lourd de reproches, de regrets, d’amertumes, de questions. Certaines de ces réflexions pourraient faire basculer l’ouvrage vers le conte philosophique fantastique ! Les thèmes tabous par excellence y sont abordés avec le détachement et l’intellect propre à l’univers des vampires de Rice. Elle va au-delà des thématiques cannibales et sexuelles qu’incarnent en premier lieux ces suceurs de sang. Le parricide, la trahison, le meurtre passionnel, l’amour parental qui bascule en amour charnel, l’homosexualité entre deux personnes de même « famille », tous ces tabous sont posés, détaillés et décortiqués avec beaucoup d’intelligence et de … sensibilité !

    Bien plus qu’un roman fantastique, ce livre ouvre les portes à toutes les idées les plus sordides et noires que l’être humain peut sentir naître en lui, malgré lui…


    2 commentaires
  • Quatrième de couverture : Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse ; un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux ; une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent... Faut-il résister à l'attirance ? Et si l'on y cède, est-ce pour se fuir ou pour se retrouver ? Liées par un même secret, trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français d'aujourd'hui.

     

    Trois histoires, trois longues nouvelles qui vont toutes vers un point convergeant : La Vila Marine. Le lien est subtil, souvent simplement effleuré, mais toujours bien présent.

     

    Mélant réalisme et surnatural, Didier Van Cauwelaert nous entraine vers les destins tragiques de la famille Kern, et les conséquences ou les causes d’une histoires datant de la seconde guerre Mondiale. Les trois nouvelles sont vraiment prenantes et encouragent le lecteur à aller toujours plus loin… Il se lit donc très vite !

     

    Le style est très agréable accessible mais recherché. Didier Van Cauwelaert n’en dit ni trop, ni trop peu… et si on reste un brin sur sa fin, au bout du compte, on sent que c’est parce qu’il l’a voulu ainsi… Réussi !


    votre commentaire
  • is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n'en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n'est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuss poevuz le lrie, fitaes le svirue !!!

     


    SOURCE : http://lelibraire.kazeo.com/


    6 commentaires
  • <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quatrième de couverture : Qu'un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s'en moque désormais. Libre, toujours timide et insatisfaite, elle semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu'au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l'aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Le bonheur est en vue, à condition d'éliminer l'inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d'immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.

     

     

    <o:p> </o:p>

    Une valse bien lente et bien tortueuse…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On retrouve avec joie les héros des Yeux jaunes et surtout l’anti-héroïne si attachante, Joséphine ! Qu’a-t-elle bien pu devenir depuis la révélation d’Hortense ? Comment Iris a-t-elle fait face à cet affront ? Et Marcel, est-il toujours aussi généreux, émouvant et passionnément amoureux de sa secrétaire ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai ouvert ce livre avec un brin de curiosité, enthousiaste à l’idée de retrouver tout ce beau monde… Et j’ai été très déçue ! C’est lent, effectivement, long et assez tortueux. J’avais adoré la façon dont Pancol nous faisait « sauter » d’un univers à un autre, d’un foyer à l’autre, d’un personnage à son contraire… Mais cette fois-ci, ça ne marche pas pour moi... qui avait tant envie de me plonger à nouveau dans la vie de personnages que j’avais trouvé si attachants !


    Les situations et les intrigues sont devenues trop tortueuses pour moi et le style n’a pas réussi à me retenir jusqu’au bout…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     


    votre commentaire
  • Voici un lien bien intéressant pour trouver facilement des blogs littéraires aux contenus riches et actualisés régulièrement !

    Cliquez Wikio !


    1 commentaire