• Geisha, Arthur Golden, Roman, 1999

    Quatrième de couverture : Sous la forme des mémoires d'une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d'une jeune fille se vend aux enchères et où l'amour doit être méprisé comme une illusion. Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l'histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C'est à travers son regard d'enfant malheureuse que l'on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C'est à travers son initiation et sa métamorphose que l'on apprendra l'art d'être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l'habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l'attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. Née sous le signe de l'eau, n'agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d'un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.

     

    L’histoire de Chiyo-Sayuri est celle de beaucoup de petites filles japonaises qui ont du quitter leur village natal pour aller vers la grande ville, dans l’espoir d’y trouver plus que ce que la campagne ne pouvait leur apporter… A ce détail prêt que Chiyo n’a pas choisit ce destin… Son père a été forcé de la vendre à un « recruteur »…

    A son arrivée à Gion, Chiyo ne se doute pas du destin étincelant qu’y s’offre à elle si elle devient Geisha. Mais avant d’y parvenir, elle devra traverser beaucoup d’épreuves, franchir beaucoup d’obstacles pour atteindre le niveau d’artiste (traduction de Geisha…) L’apprentissage et la vie de l’Okia est difficile à supporter. Surtout quand inconnu. On suit avec passion et acharnement le destin de cette petite fille devenue femme, et pas n’importe qu’elle femme ! Attachante, troublante, étonnante, Chiyo-Sayuri nous transporte dans un univers merveilleux et cruel : celui du Japon de l’avant guerre, celui des quartiers des plaisirs…

     

    Il est beaucoup question de choix, de destin immuable, d’obligation, d’étape à franchir pour atteindre son idéal. On découvre un Japon des « bas fonds », où l’éthique et la morale ont un sens différent. Puis, la Seconde Guerre Mondiale vient bouleverser cet univers si bien structuré. Et les forces et les faiblesses de chacun se révèlent.

     

                Sous prétexte de nous raconter la vie d’une Geisha « sur le retour » venue s’installer à New-York, Arthur Gilden nous dévoile les trésors du Japon. Ses cultes et ses rites ancestraux, ses cérémonies, l’organisation complexe et intrigante des quartiers des plaisirs. On est heureux d’en apprendre plus sur un pays qui nous semble parfois si lointain. Mais ce qui nous tient en haleine au cours de l’ouvrage, c’est bien l’héroïne, son évolution, ses transformations, son parcours pour devenir femme puis Geisha convoitée. Les sentiments, les attentes, les déceptions, les espoirs et surtout l’amour que Sayuri porte à son « âme sœur » envoutent le lecteur…

     

                J’ai vraiment adoré ce livre ! C’est un régal, un délice, un bijou ! Je le conseille à tous les friands de belles histoires, bien écrites et prenantes ! On apprend énormément de choses en lisant Geisha et on y prend beaucoup de plaisir !


    L'avis deKarine, deElora, et deMajanissa.

     

           Le Film :

    Le scénario est très fidèle à l’œuvre. Si quelques aspects ont été mis de côté – ce qu’on comprend aisément – l’essentiel y est ! Esthétiquement très beau, l’histoire perd malheureusement de sa valeur… Si les personnages gagnent en éclat, ils perdent en profondeur ! Les personnages sont bien plus superficiels que dans le livre, surtout Chiyo et Mameha, sa protectrice grande sœur. J’ai été séduite par les merveilleuses images mais déçue par le manque d’intensité et d’envergure, par l’inconsistance de certaines scènes…


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Soma
    Vendredi 19 Juin 2009 à 11:51
    C'est vraiment un livre merveilleux, épatant, palpitant... Je vais visiter ton blog à  présent !
    A bientà´t !
    2
    hinachii Profil de hinachii
    Samedi 20 Juin 2009 à 17:49
    C'est vraiment un livre merveilleux, épatant, palpitant... Je vais visiter ton blog à présent !
    A bientôt !
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :