• Plateforme, Michel Houellebecq, Roman, 2002

    Quatrième de couverture : "Mon père est mort il y a un an. Je ne crois pas à cette théorie selon laquelle on devient réellement adulte à la mort de ses parents ; on ne devient jamais réellement adulte. Devant le cercueil du vieillard, des pensées déplaisantes me sont venues. Il avait profité de la vie, le vieux salaud : il s'était démerdé comme un chef. "T'as eu des gosses, mon con... me dis-je avec entrain ; t'as fourré la grosse bite dans la chatte à ma mère." Enfin j'étais un peu tendu, c'est certain ; ce n'est pas tous les jours qu'on a des morts dans sa famille. J'avais refusé de voir le cadavre. J'ai quarante ans, j'ai déjà eu l'occasion de voir des cadavres : maintenant, je préfère éviter. C'est ce qui m'a toujours retenu d'acheter un animal domestique. Je ne me suis pas marié, non plus. J'en ai eu l'occasion, plusieurs fois ; mais à chaque fois j'ai décliné. Pourtant, j'aime bien les femmes. C'est un peu un regret, dans ma vie, le célibat. C'est surtout gênant pour les vacances. Les gens se méfient des hommes seuls en vacances, à partir d'un certain âge : ils supposent chez eux beaucoup d'égoïsme et sans doute un peu de vice ; je ne peux pas leur donner tort." 

     

     

    Après le décès de son père, Michel décide de partir en voyage en Thaïlande. Pas convaincu que cette expédition lui apportera quelques chose d’exceptionnel, il espère juste se changer le idées et goûter aux plaisirs sexuels que peuvent offrir les toutes jeunes Thaïlandaises. Il rencontre et découvre pourtant Valérie, jeune Parisienne énigmatique et déstabilisante… Ils poursuivent donc leur relation jusque dans l’hexagone.

     

    Houellebecq décortique l’univers du tourisme : vu du touriste européen moyen et due vision du tour operator en mal de nouvelles stratégies offensives se croisent pour faire naître un concept qui semble utopique (mais l’est-il vraiment, là est tout l’intérêt de poser le problème…)

     

    Houellebecq est comme Beigbeder : critique, cynique, masculin, polémiste sans être trop courageux non plus… sans le talent littéraire ! Car je continue à penser que Beigbeder sait écrire  « bien », et parfois même, peut surprendre ! Alors que Houellebecq écrit assez platement et son style ne surprend guère.

     

    L’histoire est juste « sympa » par moment, et le seul intérêt de ce livre – à mon sens – c’est de découvrir la vision acérée que porte un homme de son temps pas trop bête sur deux éléments particuliers mis en relation : le tourisme et le sexe.

     

    Oh ! J’allais oublier, certaines scènes de sexe peuvent choquer les plus prudes mais ennuieront les plus averti(e)s et les amateurs de frissons sensuels…

     


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