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    Quatre personnages, quatre vies, quatre milieux bien différents… Quatre bonnes raisons de se suicider, 400 raisons de rester en vie !

     

    Lorsqu’ils se rencontrent, Maureen, Jen, JJ et Martin sont prêts à faire le grand saut : mourir. Mais ils vont se donner une dernière chance, un sursis supplémentaire, quelques heures de répits et de réflexion. Pour quoi faire ? Se rassurer ? Se sauver ? Fuir encore quelques jours ? Evoluer ? Tout cela et plus encore ? En tout cas, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !!!

     

    Le roman pourrait être sinistre et morbide, mais puisque Hornby est aux commandes, l’humour est au rendez-vous ! Malgré quelques passages un peu trop longuets à mon goût, j’ai beaucoup aimé l’état d’esprit, l’ambiance et le ton du livre. Les personnages sont tantôt attachants, tantôt repoussants, souvent surprenants, selon qu’ils veuillent bien nous montrer leurs plus beaux atouts ou les aspects les plus vils de leur personnalité...

    Car ce sont eux qui choisissent de nous raconter leur expérience hors du commun ! Hornby donne la parole aux quatre antihéros tour à tour… Et tout son talent d’écrivain se révèle dans cet exercice de style. L’écriture de chaque « monologue » est totalement adaptée au personnage, en adéquation avec la personnalité, le caractère du protagoniste qui a la parole. On a vraiment l’impression d’entendre leurs dernières confidence, ou de passer d’un cerveau à l’autre !

     

    J’ai pris plaisir à me balader dans des pensées et des ressentis très différents, des visions de la vie qui n’ont pas grand chose en commun. Au delà de l’aspect littéraire de la prouesse, Hornby réussit à donner un recul original et presque impliqué au lecteur passif et intrigué. Si la forme de Vous descendez ? est inhabituelle et très drôle, le fond n’en n’est pas moins profond et riche en leçons d’humilité !

     

     

     


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    Quatrième de couverture : Elle voulait qu'on la regarde. Mal aimée, étouffée, violée, abandonnée, l'enfant brune et bégayante nommée Norma Jeane Mortensen était prête à tout pour sortir de l'ombre et taire ses blessures. Jusqu'à devenir Marilyn Monroe (1926-1962), créature artificielle, blonde publique, surgie après neuf heures de maquillage et de décoloration. Jusqu'à se laisser dévorer par elle.<o:p></o:p>

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    Inutile de résumer l’ouvrage, un seul mot suffit : biographie !<o:p></o:p>

    De son enfance (enfin, ce que l’on en sait, ce qu’on distingue au milieu des mensonges…) à la naissance de Marylin Monroe, puis celle du fantasme et du mythe, Anne Plantagenet nous raconte l’histoire bouleversante et inédite de Norma Jeane Baker devenue MM. <o:p></o:p>

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    Avec tendresse et douceur, elle tente de résumer la vie de la star en s’en tenant aux sources avérés et aux faits vérifiées. Vous n’y trouverez pas, par exemple, de fantasmes ni d’hypothèses fantasques sur les circonstances de son décès : des faits, rien que des faits. Mais c’est une mine de renseignements pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la plus célèbre des blondes. Plantagenet tente d’être au plus proche de la réalité, sans pour autant la toucher, évidemment. Et l’auteur a la décence et l’honnêteté d’assumer les éventuels manques et lacunes dues aux  informations contradictoires et aux mensonges des uns et des autres.<o:p></o:p>

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    On pourrait lui reprocher d’être trop « superficiel », de ne pas fouiller et approfondir certains aspects de la vie de Marylin, mais il me semble que ce n’est pas le but de cet ouvrage. Il peut servir de base, de socle de connaissances pour approfondir ensuite certaines thématiques. Anne Plantagenet retranscrit avec beaucoup d’humilité et de recul ce que chacun pourrait apprendre au terme d’une longue et rigoureuse recherche… Avec toutes les ellipses et les doutes qu’implique le mythe. C’est une biographie sobre et décente, sans dorure ni superflu que nous propose Anne Plantagenet.<o:p></o:p>

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    Quand à l’écriture, on est emporté par sa fluidité et sa sincérité. Car c’est au travers de la plume de Plantagenet qu’on sent tout le respect qu’elle a pour Marilyn et l’attraction que la star peut exercer sur la biographe. Ainsi, l’auteur se permet parfois des envolées littéraires qui ne ternissent pas (bien au contraire) le professionnalisme de son enquête et la crédibilité de ses propos et son objectivité nuancée.

     

     

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    Mini Galerie Photos

     

    Sur Marylin Monroe : Marylin dernières séances de Schneider, Une semaine avec Marilyn.

     

    Un autre livre sur Marylin, lu par Clarabel

     

     

     

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    Quatrième de couverture :  Mathias, un jeune homme d'une trentaine d'années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l'hôpital, il rencontre un géant qui l'aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l'invite à un voyage fantastique dans le pays des morts. Cette évasion dans l'imaginaire lui permettra de passer d'un monde enfantin peuplé de super héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes. Dans la lignée d'un Tim Burton ou d'un Lewis Carroll, Mathias Malzieu signe ici un texte unique, à la fois conte d'initiation survolté et roman intimiste bouleversant. Un texte d'une force, d'une drôlerie et d'une poésie universelles, écrit parfois comme on peut crier sa douleur, ou l'envelopper dans le coton de ses rêves.<o:p></o:p>

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    Premier roman de Mathias Malzieu, premières armes, premiers chocs !<o:p></o:p>

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    Malzieu nous propose un voyage étrange au pays du deuil, de l’absence, du manque de l’être aimé. C’est sa rencontre avec le fameux Giant Jack qui l’aidera peut-être à surmonter le décès de sa mère. <o:p></o:p>

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    Avec toutes les ambigüités et la poésie de l’univers que Malzieu a forgé, avec tout le talent littéraire qu’on lui connaît, il donne une dimension particulièrement émouvante à cette douleur annoncée. Tellement d’émotions que je ne suis pas parvenue à achever l’ouvrage ! Trop, c’est trop. Trop beau, mais beaucoup trop triste pour que je puisse soutenir mon regards sur ses mots… Au delà, c’aurait été du masochisme !<o:p></o:p>

    La situation déjà difficile est amplifiée par la justesse et la dureté de l’écriture, par la richesse poétique du style.<o:p></o:p>

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    Cœurs trop tendres, abstenez-vous ou endurcissez-vous avant !

     

    Du même auteur : La mécanique du coeur

     

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    Quatrième de couverture : Personne n'est totalement honnête en matière de sexe et d'amour. Une femme disparaît, laissant un journal intime qui relate son mariage au quotidien. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle incarnait l'épouse parfaite, heureuse et épanouie ; mais son journal révèle fantasmes et frustrations. Un roman d'une vérité troublante sur le couple et le désir féminin<o:p></o:p>

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    L’héroïne de l’ouvrage est une jeune femme fraichement mariée qui regarde son couple, sa vie et son avenir sous un nouveau jour suite à une révélation peu glorieuse sur son mari… La mariée qu’elle est alors devenue se met à nu sous les yeux avides du lecteur-voyeur… Car on entre dans l’intimité d’une femme, de ses désirs et de ses faiblesses par le trou de la serrure. Naïve, déchainée, désenchantée, meurtrie, trahie, blessée, amoureuse, flattée, crue, craintive, blasée, chaleureuse, sensuelle, violente, désarmée, et j’en passe… On voit à quel point l’être humain peut être versatile quand il se cherche et se perd dans les méandres de ses propres attentes…<o:p></o:p>

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    Le roman aborde énormément de thèmes et de questions fondamentales : amour (bien sûr !), famille, relation mère-fille, amitié entre femmes, maternité… Mais aussi infidélité, doute, cruauté, égoïsme et sexualité perverse. <o:p></o:p>

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    Ce n’est pas seulement la mariée qui est mise à nue, c’est la femme contemporaine dans toute sa contradiction qui est déshabillée et parfois déstabilisante ! Mais amusante en diable et touchante comme la sincérité d’un ange… ou d’un homme amoureux…<o:p></o:p>

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    Le style est soigné mais honnête. Tantôt froid, tantôt cru, tantôt emporté comme peuvent l’être les colères et les mots d’une femme. C’est un roman féminin au sens propre du terme ! La construction est originale : passé et présent se confondent, ce qui contribue encore à déstabiliser le lecteur. Découpé en chapitre qui se veulent « conseils pour être une bonne épouse », les titres sont souvent drôle et parfois déroutant.<o:p></o:p>

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    Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé La mariée mise à nu. Je n’ai pas été conquise tout de suite : les premières pages sont un peu « ordinaires », mais le roman devient vraiment intéressant quand Nikki Gemmel rentre dans le vif du sujet : dans l’intimité dénudée et parfois dérangeante de la mariée. Et les quelques passages très croustillants et « sexuellement incorrects » sont jouissifs !<o:p></o:p>

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    Cœur conservateur, s’abstenir…sauf si vous souhaitez en apprendre plus !

      

    D'autres avis : Lily, Hélène, Yueyin, Thom, Tamara.

     

                                                                                                       


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    Entrez votre recherche et trouvez !!!! <script src="http://www.gmodules.com/ig/ifr?url=http://www.google.com/coop/api/010780639852783955575/cse/7nekw17zxie/gadget&synd=open&w=320&h=75&title=Blogs+de+lecture&border=%23ffffff%7C0px%2C1px+solid+%23004488%7C0px%2C1px+solid+%23005599%7C0px%2C1px+solid+%230077BB%7C0px%2C1px+solid+%230088CC&output=js"></script>


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