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Par hinachii le 28 Décembre 2006 à 16:11
La blogosphère est-elle un espace public comme les autres ?
Sans doute faut-il se méfier de lengouement actuel pour lInternet politique. Après lavoir souvent ignoré, beaucoup, sans plus de mesure, lui prête aujourdhui des vertus qui risquent fort dêtre illusoires. Dans un mouvement de balancier caractéristique des périodes de transition technologique, un nouveau média se voit brusquement doté de pouvoirs exorbitants susceptibles de lever les difficultés du présent : labstention, lanémie du débat public, la faiblesse des engagements partisans, linvestissement sélectif dans la participation citoyenne, lillisibilité de la décision publique, etc. Il est vrai que la mobilisation électronique autour du « non » au référendum sur la constitution européenne, lusage intensif du Web par les militants altermondialistes ou les balbutiements de pratiques politiques numériques (blogs, mailing, adhésion en ligne, etc.) témoignent dune insertion de plus en plus significative des médias électroniques dans la formation de lespace public. Mais il va aussi sans dire que la « crise de la représentation » a des racines suffisamment profondes pour quil soit bien improbable quun nouvel outil de communication apporte, à lui seul, une solution aux difficultés de notre système de représentation. Le propre du débat sur le rôle des nouvelles technologies dans lespace public est de présenter des oppositions, des concurrences et des effets de substitution quand ce sont plutôt les interdépendances, les entrelacements et les complémentarités quil faudrait mettre en avant. A cet égard, il est peu probable que lInternet citoyen vienne supplanter les formes traditionnelles du débat démocratique, structuré par les rituels électoraux (élections, référendums), les logiques dopinion (mesurées par sondages) ou lorganisation « professionnelle » dune couverture médiatique du débat public. Les dispositifs de la « démocratie représentative » sont suffisamment installés aujourdhui pour quil soit difficile de remettre en cause leur légitimité.
Ces réserves faites, il reste que les mobilisations ayant Internet pour support entretiennent une étroite correspondance avec les idéaux de démocratie directe. En effet, le fonctionnement, plus que la légitimité, de la démocratie représentative fait lobjet de critiques de plus en plus vives, qui préexistent très largement à la naissance de lInternet citoyen. Mais une des caractéristiques de ces critiques réside dans le fait quelles revendiquent une transformation des processus attachés à la représentation politique : participation élargie aux profanes, enrichissement délibératif des débats, proximité avec les élus, transparence, ouverture du cercle de la décision, auto-organisation des acteurs de la société civile, etc. Or, limaginaire dInternet contribue à revivifier et réactiver ces idéaux de démocratie directe, en les opposant à la grammaire représentative et délégataire de nos démocraties. Car à bien y regarder, les formes de représentation qui sexercent au sein de l « Internet citoyen » sont très différentes de celles qui président à la démocratie représentative. La question de la représentativité des opinions na pas de sens sur Internet et il serait bien difficile de proposer des fondements numériques, géographiques ou sociaux à la mesure de telle ou telle prise de position. La question du vote est absente des pratiques des internautes, qui lui préfèrent généralement la formation de consensus. La séparation entre amateurs et professionnels, profanes et spécialistes, représentés et représentants, est fortement estompée dans la plupart des dispositifs dexpression sur Internet. La réputation et la notoriété sur Internet se construisent sur la base de laudience et sont mesurés par lensemble des réseaux de contributeurs, commentateurs, évaluateurs et diffuseurs, qui se greffent à tel ou tel site, de sorte que la notoriété nest jamais donnée (par un statut) mais acquise par un travail de conviction et dintéressement. Enfin, lInternet ne connaît pas les silencieux. Pour y être présent et reconnu, bref légitime, il faut agir, contribuer, écrire, recommander, répondre. Lespace public de lInternet offre toujours une prime aux agissants sur les internautes passifs. Doù le risque de voir les écarts entre citoyenneté active et passive se creuser. Ces différentes caractéristiques de la participation sur Internet renvoient à un autre paradigme de la représentation politique, que lon peut assimiler à la forme réseau et qui sancre sur lidée dune mobilisation volontaire de la société civile, moins préoccupée de représentativité que de convaincre de la justesse des arguments et des causes défendues. Lespace public traditionnel se trouve ainsi soumis à une tension critique exercée par le foisonnement de débats, des initiatives et des propos qui se sont construits, développés et diffusés dans lInternet citoyen.
Cet enrichissement se manifeste notamment par lélargissement du cercle des preneurs de parole, que permet Internet. Même si ce déplacement ne doit pas être surestimé, une ouverture nouvelle à lexpression publique dacteurs non professionnels se réalise néanmoins à travers les sites dauto-publication, les médias alternatifs et le développement dune « blogosphère » journalistique et politique. Ceux-ci exercent un effet critique sur lespace public traditionnel et mettent en tension au moins trois aspects des formats informationnels : laffirmation subjective, le renforcement de lexpertise et la contrainte argumentative.
En premier lieu, on observe une part plus grande de subjectivité et dexpressivité dans les formats médiatiques : énonciation en première personne, investissement daffects, vivacité des échanges et (parfois) des arguments. La composante numérique de lespace public médiatique souvre à de nouvelles formes déchanges et « déformalise », dans une certaine mesure et dans des arènes spécifiques, le débat public. Il nest quà observer le ton « personnel » emprunté par les quelques hommes politiques qui ont entrepris de tenir eux-mêmes un blog ou la différence entre les propos tenus par les journalistes dans leur blog et dans leurs articles. En second lieu, lInternet a ouvert un espace pour des formes dexpertises publiques portées par des individus ou des collectifs de tous ordres. De sorte que, en contrepoint du renforcement de la subjectivité personnelle, lespace public de lInternet apporte aussi plus de factualité, dinformations et de vérifications. Une des particularités de la production proliférante dinformations sur les médias personnels de lInternet est le principe dauto-régulation collective qui lorganise. Cest en effet un nouveau modèle éditorial qui se fait jour, dans lequel le contrôle de la qualité de linformation nest pas réalisé a priori par un système de sélection éditorial pyramidal et certifié mais par un contrôle a posteriori dans lequel la qualité des informations est principalement une conséquence du travail des lecteurs. En dernier lieu, ces espaces dexpression publique ouvrent aussi de nouveaux formats de discussion. Parce que linformation publiée est aussi, et surtout, une information commentée, la sphère publique de lInternet permet un travail collectif de mise en débat dargumentation, comme lors du débat sur le référendum portant sur le projet de constitution européenne.
Les liens sont le fait de l'auteur du blog et non de l'auteur de l'article... !
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Par hinachii le 23 Décembre 2006 à 23:06
Réseaux sociétaux : le nouvel Internet
Par Joël de Rosnay, Juin 2004.
LInternet retrouve sa vocation dorigine : il nest plus seulement une réserve de documents, il
redevient un système de communication interpersonnel. Autrement dit, lInternet nest pas seulement
une nouvelle technologie de linformation et de la communication (NTIC), cest aussi et surtout, une
technologie de la relation (TR). Une tendance forte est en train démerger : les réseaux
dinterconnexion sociétaux (en anglais : « social networking » ou encore « P2P » : people to people
networking). Cette émergence est aujourdhui rendue possible par la convergence de plusieurs filières
technologiques et de modes de communications ou de pratiques sociétales. Le sans fils (Wi-Fi, et
WiMAX, au débit encore plus élevé), le haut débit et le multimédia facilitent de telles communications.
La transformation des terminaux nomades - les « mobiles » - en hybrides entre téléphones, PC et
assistants personnels numériques, saccélère. Sajoutent à ces évolutions la géolocalisation et des
pratiques ou des nouveaux outils, tels que SMS multimédias (MMS messages multimédias
combinant son/image/texte, ou VMS messages vidéos), « camphones » (téléphones avec appareil
photo numérique ou caméra), tags (ou étiquettes intelligentes portées sur des badges didentification,
par exemple), ou la prolifération des Weblogs et bientôt des Moblogs, leurs versions mobiles (pages
web personnelles gérées en temps réel) et des
RSS feeds (logiciels utilisés pour « fédérer » lescontenus de weblogs).
De nombreuses start-ups financées par le capital risque fleurissent dans le domaine du « social
networking » : Elles ont pour objectif de rapprocher des personnes par affinités, motivations, goûts ou
volonté dagir solidairement dans un domaine donné (par exemple : FOF : «
friends of friends »,Friendsters
, Orkut, Meetic (créé par un français), B2B café ). Même les entreprises sintéressent au« social networking ». Par exemple pour permettre en interne, grâce aux Intranets, de mettre en
commun des carnets dadresses pour une vente dans un pays à prospecter, ou pour faire exploiter les
réseaux de relations (une forme avancée de knowledge management). Selon linstitut détudes
américain Jupiter Research, un tiers des internautes américains seraient intéressés par ce type de
services. Les grandes entreprises de communication et de logiciels sintéressent évidemment aux
réseaux dinterconnexion sociétaux. Ceux qui fabriquent des terminaux, bien sûr, mais aussi les
entreprises de logiciels ou de services. Nokia, Cisco avec son WiFi Phone, Intel ou Microsoft sont
présents. Mais aussi des start-ups comme
Ntags (badges intelligents) ou Spotme, localisation depersonnes dans les congrès.
Pourtant avec lexplosion du « social networking » la prudence simpose. Derrière ce foisonnement
des réseaux peuvent se cacher des volontés de traçabilité des usagers. Léchange et la connexion de
groupes à groupes favorisent lespionnage, les atteintes à la vie privée (par exemple, qui peut
souhaiter être photographié à son insu par un camphone et retrouver sa propre photo sur un site de
vote sur Internet ?). Si lInternet devient ainsi un système mondial de mise en relation des personnes,
le vieil adage des réseaux secrets devra sans doute sappliquer : pour vivre heureux vivons cachés !..
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Par hinachii le 23 Décembre 2006 à 22:47
La blogosphère est-elle un espace public comme les autres ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
26 avril 2006 | par Dominique Cardon <o:p></o:p>
Sans doute faut-il se méfier de lengouement actuel pour lInternet politique. Après lavoir souvent ignoré, beaucoup, sans plus de mesure, lui prête aujourdhui des vertus qui risquent fort dêtre illusoires. Dans un mouvement de balancier caractéristique des périodes de transition technologique, un nouveau média se voit brusquement doté de pouvoirs exorbitants susceptibles de lever les difficultés du présent : labstention, lanémie du débat public, la faiblesse des engagements partisans, linvestissement sélectif dans la participation citoyenne, lillisibilité de la décision publique, etc. Il est vrai que la mobilisation électronique autour du « non » au référendum sur la constitution européenne, lusage intensif du Web par les militants altermondialistes ou les balbutiements de pratiques politiques numériques (blogs, mailing, adhésion en ligne, etc.) témoignent dune insertion de plus en plus significative des médias électroniques dans la formation de lespace public. Mais il va aussi sans dire que la « crise de la représentation » a des racines suffisamment profondes pour quil soit bien improbable quun nouvel outil de communication apporte, à lui seul, une solution aux difficultés de notre système de représentation. Le propre du débat sur le rôle des nouvelles technologies dans lespace public est de présenter des oppositions, des concurrences et des effets de substitution quand ce sont plutôt les interdépendances, les entrelacements et les complémentarités quil faudrait mettre en avant. A cet égard, il est peu probable que lInternet citoyen vienne supplanter les formes traditionnelles du débat démocratique, structuré par les rituels électoraux (élections, référendums), les logiques dopinion (mesurées par sondages) ou lorganisation « professionnelle » dune couverture médiatique du débat public. Les dispositifs de la « démocratie représentative » sont suffisamment installés aujourdhui pour quil soit difficile de remettre en cause leur légitimité.<o:p></o:p>
Ces réserves faites, il reste que les mobilisations ayant Internet pour support entretiennent une étroite correspondance avec les idéaux de démocratie directe. En effet, le fonctionnement, plus que la légitimité, de la démocratie représentative fait lobjet de critiques de plus en plus vives, qui préexistent très largement à la naissance de lInternet citoyen. Mais une des caractéristiques de ces critiques réside dans le fait quelles revendiquent une transformation des processus attachés à la représentation politique : participation élargie aux profanes, enrichissement délibératif des débats, proximité avec les élus, transparence, ouverture du cercle de la décision, auto-organisation des acteurs de la société civile, etc. Or, limaginaire dInternet contribue à revivifier et réactiver ces idéaux de démocratie directe, en les opposant à la grammaire représentative et délégataire de nos démocraties. Car à bien y regarder, les formes de représentation qui sexercent au sein de l « Internet citoyen » sont très différentes de celles qui président à la démocratie représentative. La question de la représentativité des opinions na pas de sens sur Internet et il serait bien difficile de proposer des fondements numériques, géographiques ou sociaux à la mesure de telle ou telle prise de position. La question du vote est absente des pratiques des internautes, qui lui préfèrent généralement la formation de consensus. La séparation entre amateurs et professionnels, profanes et spécialistes, représentés et représentants, est fortement estompée dans la plupart des dispositifs dexpression sur Internet. La réputation et la notoriété sur Internet se construisent sur la base de laudience et sont mesurés par lensemble des réseaux de contributeurs, commentateurs, évaluateurs et diffuseurs, qui se greffent à tel ou tel site, de sorte que la notoriété nest jamais donnée (par un statut) mais acquise par un travail de conviction et dintéressement. Enfin, lInternet ne connaît pas les silencieux. Pour y être présent et reconnu, bref légitime, il faut agir, contribuer, écrire, recommander, répondre. Lespace public de lInternet offre toujours une prime aux agissants sur les internautes passifs. Doù le risque de voir les écarts entre citoyenneté active et passive se creuser. Ces différentes caractéristiques de la participation sur Internet renvoient à un autre paradigme de la représentation politique, que lon peut assimiler à la forme réseau et qui sancre sur lidée dune mobilisation volontaire de la société civile, moins préoccupée de représentativité que de convaincre de la justesse des arguments et des causes défendues. Lespace public traditionnel se trouve ainsi soumis à une tension critique exercée par le foisonnement de débats, des initiatives et des propos qui se sont construits, développés et diffusés dans lInternet citoyen.<o:p></o:p>
Cet enrichissement se manifeste notamment par lélargissement du cercle des preneurs de parole, que permet Internet. Même si ce déplacement ne doit pas être surestimé, une ouverture nouvelle à lexpression publique dacteurs non professionnels se réalise néanmoins à travers les sites dauto-publication, les médias alternatifs et le développement dune « blogosphère » journalistique et politique. Ceux-ci exercent un effet critique sur lespace public traditionnel et mettent en tension au moins trois aspects des formats informationnels : laffirmation subjective, le renforcement de lexpertise et la contrainte argumentative.<o:p></o:p>
En premier lieu, on observe une part plus grande de subjectivité et dexpressivité dans les formats médiatiques : énonciation en première personne, investissement daffects, vivacité des échanges et (parfois) des arguments. La composante numérique de lespace public médiatique souvre à de nouvelles formes déchanges et « déformalise », dans une certaine mesure et dans des arènes spécifiques, le débat public. Il nest quà observer le ton « personnel » emprunté par les quelques hommes politiques qui ont entrepris de tenir eux-mêmes un blog ou la différence entre les propos tenus par les journalistes dans leur blog et dans leurs articles. En second lieu, lInternet a ouvert un espace pour des formes dexpertises publiques portées par des individus ou des collectifs de tous ordres. De sorte que, en contrepoint du renforcement de la subjectivité personnelle, lespace public de lInternet apporte aussi plus de factualité, dinformations et de vérifications. Une des particularités de la production proliférante dinformations sur les médias personnels de lInternet est le principe dauto-régulation collective qui lorganise. Cest en effet un nouveau modèle éditorial qui se fait jour, dans lequel le contrôle de la qualité de linformation nest pas réalisé a priori par un système de sélection éditorial pyramidal et certifié mais par un contrôle a posteriori dans lequel la qualité des informations est principalement une conséquence du travail des lecteurs. En dernier lieu, ces espaces dexpression publique ouvrent aussi de nouveaux formats de discussion. Parce que linformation publiée est aussi, et surtout, une information commentée, la sphère publique de lInternet permet un travail collectif de mise en débat dargumentation, comme lors du débat sur le référendum portant sur le projet de constitution européenne.
<o:p>source</o:p>
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Par hinachii le 25 Novembre 2006 à 20:02
Extrait de l'article "La société de l'information au XXIe siècle : Enjeux, promesses et défis.
1966 <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
. Paul Barand de la RAND Corporation invente le reroutage dynamique des paquets (article fondamental : " On Distributed Communications Networks "). <o:p></o:p>
. À lACM Symposium, présentation dun plan pour un réseau de commutation de paquets. <o:p></o:p>
1968 <o:p></o:p>
. Présentation du réseau à larmée américaine : Advanced Research Projects Agency (ARPA). <o:p></o:p>
. Grande- Bretagne : premier réseau à commutation de paquets. <o:p></o:p>
1969 <o:p></o:p>
. Arpanet est créé par le département de la Défense pour faire des recherches sur la communication par réseaux. Premier nud de réseau à UCLA puis au Stanford Research Institute (SRI), UCSB, et à luniversité de lUtah. <o:p></o:p>
1970 <o:p></o:p>
. Utilisation sur Arpanet du protocole Network Control Protocol (NCP). <o:p></o:p>
. Au mois de décembre, 13 sites sont branchés à Arpanet dont Harvard et MIT sur la côte est américaine. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1972 <o:p></o:p>
. Conférence internationale sur la communication par ordinateur avec démonstration par Arpanet dune communication entre 40 ordinateurs. Création de lInter Networking Working Group (INWG) pour standardiser les protocoles (président : Vinton Cerf). <o:p></o:p>
. Le NCSA (National Center for Supercomputers Applications) introduit Telnet, qui permet une meilleure connexion entre deux ordinateurs. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1973 <o:p></o:p>
. Le transfert de fichier est facilité grâce à un nouveau protocole nommé FTP (File Transfert Protocol). <o:p></o:p>
. Premiers liens européens : des bases de l'armée de l'air américaine sont reliées par Arpanet en Angleterre et en Norvège. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1975 <o:p></o:p>
. La première version officielle du protocole TCP/IP (Transfert Control Protocol/Internet Protocol) est écrite. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1977 <o:p></o:p>
. Spécification du format des messages électroniques permettant lessor de la messagerie électronique. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1978 <o:p></o:p>
. L'université du Wisconsin, en collaboration avec les laboratoires BELL, introduit le courrier électronique sous la forme du protocole UUCP. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1979 <o:p></o:p>
. Les universités de la Caroline du Nord et de Duke travaillent ensemble pour créer Usenet. <o:p></o:p>
. Lancement du réseau par abonnement : Compuserve. <o:p></o:p>
. L'ARPA créée l'ICCB (Internet Configuration Control Board). <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1981 <o:p></o:p>
. On compte 213 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
. Lancement du minitel en France pour lannuaire électronique. Expérience de Vélizy. <o:p></o:p>
. Apparition du modem 300 bps conçu par la compagnie Hayes. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1982 <o:p></o:p>
. INWG établit le Transmission Control Protocol (TCP) et lInternet Protocol (IP), qui devient connu sous le nom de TCP/IP. Création du terme " Internet " : ensemble de réseaux interconnectés utilisant le protocole commun TCP/IP. <o:p></o:p>
. Le département de la Défense impose le support de TCP/IP. <o:p></o:p>
. Création de EUnet. <o:p></o:p>
. TCP et IP sont finalisés. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1983 <o:p></o:p>
. NCP est abandonné au profit de TCP sur Arpanet. <o:p></o:p>
. Arpanet est divisé en Arpanet et Milnet. <o:p></o:p>
. Création de EARNET (European Academic Research Network). <o:p></o:p>
. L'Internet Activities Board (IAB) remplace l'ICCB. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1984 <o:p></o:p>
. On compte 1 024 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
. Le Domain Name Services (DNS) est introduit. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1986 <o:p></o:p>
. NSFNET est créé. (la vitesse de transmission atteint 56 Kbps sur les réseaux). <o:p></o:p>
. On compte 5 089 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1987 <o:p></o:p>
. UUNET est la première compagnie à vendre des accès au courrier électronique et aux nouvelles Usenet. <o:p></o:p>
. On compte 28 000 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1988 <o:p></o:p>
. LInternet Worm (virus) détruit une partie du réseau. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1989 <o:p></o:p>
. On compte 130 000 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1990 <o:p></o:p>
. Arpanet cesse d'exister. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1991 <o:p></o:p>
. Création de RENATER réseau français inter-universitaire (CNRS). <o:p></o:p>
. Création de Ebone. <o:p></o:p>
. NFSNet : autoroute de linformation à 44,7 Mbit/s. <o:p></o:p>
. On compte 535 000 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1992 <o:p></o:p>
. Naissance de l'Internet Society (ISOC). <o:p></o:p>
. L'IAB devient l'Internet Architecture Board et est intégré à l'ISOC. <o:p></o:p>
. Invention par Tim Berners-Lee au CERN (Genève) du World Wide Web (la " toile "). <o:p></o:p>
. On compte 992 000 ordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
. MIME, protocole favorisant linterconnection des messageries. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1993 <o:p></o:p>
. Création dInterNIC. Enregistrement des noms de domaine par Network Solutions Inc. <o:p></o:p>
. La Maison-Blanche est sur Internet. Le-mail du président Bill Clinton : president@whitehouse.gov. <o:p></o:p>
. On compte 1,776 million dordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
. Lancement par Marc Andreensen de Mosaic, logiciel de navigation sur le web. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1994 <o:p></o:p>
. 25e anniversaire d'Internet. <o:p></o:p>
. Explosion du World Wide Web. Généralisation du langage HTML, des URL (universal resource locator) les adresses web et de HTTP ((hyper text transfer protocol). <o:p></o:p>
. Le modem 14 400 bps (14,4 Kbps) devient une réalité. <o:p></o:p>
. America Online est le premier grand fournisseur dinformations sur Internet. <o:p></o:p>
. La compagnie Netscape lance son premier logiciel en décembre. Il est mis gratuitement à la disposition des utilisateurs. Un mois plus tard, 75 % des internautes l'utilisent. <o:p></o:p>
. On compte 3,2 millions dordinateurs dans le réseau. <o:p></o:p>
. Moteur de recherche Yahoo! <o:p></o:p>
. FirstVirtual est la première cyberbanque. <o:p></o:p>
. France : rapport Gérard Théry sur les " autoroutes de linformation ". <o:p></o:p>
. Développement des activités commerciales sur Internet. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1995 <o:p></o:p>
. NFSNet cesse d'exister (il est remplacé par des réseaux interconnectés). <o:p></o:p>
. La vitesse de transmission double en une seule année : on communique à 28 000 bps (28,8 Kbps). <o:p></o:p>
. Netscape vend pour 2,1 millards de dollars d'actions le 9 août. <o:p></o:p>
. Lancement du Microsoft Network (MSN). <o:p></o:p>
. Visiophonie Internet avec CU-Cme. <o:p></o:p>
. Internet Phone : téléphonie sur Internet en TCP/IP. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1996 <o:p></o:p>
. Moteur de recherche AltaVista. <o:p></o:p>
. Radio et vidéo sur Internet par RealVideo. <o:p></o:p>
. La vitesse de croisière avec un modem est de 33 600 bps (33,6 kbps). <o:p></o:p>
. Introduction du modem-câble permettant des débits de 27 Mbps. <o:p></o:p>
. L'information circule à une vitesse de 122 Mbps entre les liens principaux du réseau. <o:p></o:p>
. Agents intelligents aidant à chercher de linformation sur Internet. <o:p></o:p>
. Introduction de Java : logiciel interactif de Sun Microsystems. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1997 <o:p></o:p>
. WebCams : caméras dobservation en temps réel. <o:p></o:p>
. Visiophonie Internet avec Netmeeting de Microsoft. <o:p></o:p>
. Essor du commerce électronique et de la publicité sur Internet. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1998 <o:p></o:p>
. La vitesse de croisière avec un modem est de 57,6 Kbps. <o:p></o:p>
. Les modems câbles se développent. <o:p></o:p>
. Succès des ventes aux enchères sur Internet. <o:p></o:p>
. Succès du " online trading ". <o:p></o:p>
. Apparition des abonnements gratuits aux fournisseurs daccès. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1999 <o:p></o:p>
. Palmtops avec accès Internet. <o:p></o:p>
. Téléphones portables avec messagerie Internet. <o:p></o:p>
. Explosion des Internet Cies au Nasdaq. Influence sur la net economy. Fusions et acquisitions en série. La capitalisation boursière des Internet Cies dépasse celle des grandes entreprises industrielles traditionnelles. On compte 25 millions dordinateurs connectés au réseau
Source : Site web de Joël de Rosnay : "Le carrefour du futur"
1 commentaire -
Par hinachii le 25 Novembre 2006 à 01:26
Je cherchais quelques informations sur Joël de Rosnay et... J'ai découvert que l'ouvrage était en ligne gratuitement sous différents formats !!!
Il me semble que les théories de cet auteur et penseur de génie sont indispensables pour comprendre le monde dans lequel on vit... et surtout dans lequel on communique !
Bonne lecture à tous !!!
Voir ou écouter une interview de Joël de Rosnay grâce à Jean Michel Billaut
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Par hinachii le 25 Novembre 2006 à 00:59
Le 22 novembre 2006, j'ai eu l'occasion d'assister à une conférence vraiment trés intéressante sur les TIC !!! Messieurs Serge Miranda et Yannick Geffroy en étaient les organisateurs, et je les en remercie. Je n'ai pas encore eu le temps de retranscrire l'essentiel de l'évènement, mais je vous invite à aller voir le blog de puyette pour en savoir un peu plus... !
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Par hinachii le 11 Novembre 2006 à 19:52
Roman mythique sil en est, 1984 nous plonge dans le monde redouté par Orwell dans les années 1950.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Trop vieux, dépassé ? Absolument pas ! Aussi étrange que cela puisse paraître, louvrage est toujours dactualité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous sommes en 1984 et Winston évolue dans une société inquiétante, mise à mal et manipulée par le fameux « Big Brother ». Les institutions sont maintenant capables de tous. Falsifier des données pour rendre la réalité plus favorable au pouvoir, faire des guerres sans fin pour garder la population sous sa coupe, forcer les gens à être fascinés par un personnage charismatique. « Big brother vous regarde » et vous dirige sans que vous ne puissiez le voir ni le combattre.<o:p></o:p>
Mais Winston nest pas dupe et tente de se rebeller <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Louvrage nous montre à quel point les peurs dhier ne sont pas disparues. Le génie anticipateur dOrwell parvient à nous faire réfléchir sur notre propre condition, notre propre société <o:p></o:p>
Jusquà quel point peut aller la société de communication ? Comment les hommes se serviront des télécommunications quand elles seront capables de nous « fliquer », de nous déshumaniser <o:p></o:p>
Big Brother nous regardera-t-il un jour ?...
LF.
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>Pour une analyse "soft" du roman </o:p>
<o:p></o:p><o:p>Pour une analyse "hard" du roman par Yves Breton</o:p>
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Par hinachii le 11 Novembre 2006 à 15:30
Dans ce passionnant ouvrage, W. Reymond nous fait découvrir le parcours de la boisson la plus connue au monde. Mieux, de la marque la plus célèbre, d'Atlanta à Pékin, en passant par Paris, Berlin, Mouscou... Bref, Coca-cola.
Aprés un historique passionnant et documenté, l'auteur expose la montée en puissance de la boisson mythique. Le créateur serait un savant allumé, pas commercial pour deux sous... Les présidents se succédant auraient oeuvré pour élever Coca Cola au rang de libérateur de l'Ancien Monde... Comment faire le tri entre l'histoire de la Compagnie et l'Histoire de la boisson ?
Ensuite, W. Reymond dissèque toutes les rumeurs ayant courut sur la marque (de la cocaïne dans notre coca ? La guerre acharnée avec Pepsi, l'achat manqué d'Orangina...) avec un talent et une vituosité manifeste !
Car ce qui m'a agréablement surprise à la lecture de cet ouvrage, c'est le style de l'écriture ! Loin des enquêtes compliquées, des formules allambiquées et du style plat, l'auteur se livre avec humour et intelligence.
C'est le roman vérité de Coca-Cola !
LF.
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Par hinachii le 14 Octobre 2006 à 21:12
Ce livre est essentiel pour tous ceux qui s'intéressent à la communication (interne ou externe). Certes, l'ouvrage date un peu (1987), mais il pose des bases fondamentales - et inchangées ! - sur ce fameux phénomène de 'Rumeur', le plus vieux média du monde... ne l'oubliions pas !
Kapferer connaît bien les rumeurs puisqu'il étudie la communication sociale depuis des années. Son étude est donc fondée directement sur ses recherches. Cela rend son analyse trés pratique et surtout, trés facile à comprendre ! Deplus, Kapferer et trés agréable à lire, ce qui n'est pas négligeable...!
Je ne vous en dis pas plus car il FAUT vraiment le lire !!! Ce livre est fondamental, et ça, ce n'est pas une rumeur !
LF.
Entretienavec Kapferer sur journal du net
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2 commentaires -
Par hinachii le 4 Juillet 2006 à 20:01
A tous ceux qui tentent de comprendre la mondialisation dans son ensemble comme dans ses détails, je conseille ce « Voyage au pays du coton ».<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
A mi chemin entre lessai explicatif, le roman et le carnet de voyage, cet ouvrage nous permet de saisir le sens de cette fameuse « globalisation ».<o:p></o:p>
Essai explicatif car on apprend facilement comment marche léconomie « boostée » par laide publique, ce quest le lobbying, etc. <o:p></o:p>
Roman puisque le personnage principal est une matière première essentielle mais parfois insaisissable- malgré les progrès de la botanique et de la génétique <o:p></o:p>
Carnet de voyage car le narrateur nous raconte son périple à travers lespace et le temps. Les terres et les siècles peuvent être différents selon que lon se trouve à Sao Paulo, à Bamako ou au Texas
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Voilà un livre qui nous permet dentrevoir les problèmes que peuvent engendrer la mondialisation, mais aussi et heureusement, les victoires et les joies nées de lalliance des populations, et parfois des continents (Brésil et Afrique contre les USA). <o:p></o:p>
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Ainsi, il permet aux futurs manager de prendre conscience de limportance de la mondialisation qui est loin dêtre un phénomène nouveau pour pouvoir gérer au mieux des équipes de plus en plus souvent multiculturelles.
LF
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