• Mathias, un jeune homme d'une trentaine d'années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l'hôpital, il rencontre un géant qui l'aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l'invite à un voyage fantastique dans le pays des morts. Cette évasion dans l'imaginaire lui permettra de passer d'un monde enfantin peuplé de super héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes.Dans la lignée d'un Tim Burton ou d'un Lewis Carroll, Mathias Malzieu signe ici un texte unique, à la fois conte d'initiation survolté et roman intimiste bouleversant. Un texte d'une force, d'une drôlerie et d'une poésie universelles, écrit parfois comme on peut crier sa douleur, ou l'envelopper dans le coton de ses rêves. 


    votre commentaire
  • Toutes ces choses...

    Commentaire ici!

     

     


    votre commentaire
  •         À trente-deux ans, Vincent vient de perdre sa mère. Il hérite alors d’une forte somme d’argent et d’une maison dont il ignorait complètement l’existence. Il quitte Paris pour découvrir sa nouvelle demeure dans un petit village de Provence, laissant son meilleur ami Stanislas se noyer dans le chagrin et ses folles soirées.

            Entraîné dans un tourbillon d’émotions entre le sud de la France, Paris, Genève et Londres, Vincent va trouver l’amour et sauver son ami.

            Mais parviendra-t-il à découvrir le secret de sa mère, celui de sa naissance, de sa lignée ? Dans cette fantastique aventure, il rencontrera Clovis, personnage surprenant et haut en couleur qui lui aussi doit trouver une chose essentielle pour enfin reposer en paix.

     

     

    votre commentaire

  • Le petit sorcier a séduit un jeune prêtre devenu adepte de la science cultivée à Poudlard. Chercher et trouver Dieu en toute chose, chercher et trouver le Message du christianisme même dans les sept tomes de Harry Potter : voilà le challenge de ce livre. Arnaud Goma nous donne des clés de lecture pour tirer le maximum de profit en lisant les romans de J.K. Rowling.


    Force et puissance de Harry veut comprendre les raisons profondes du succès d’Harry au-delà de l’enveloppe magique et sorcière.


    La force de l’amour, la place du pardon, le refus de la fatalité, le sens du devoir… une vraie réconciliation entre foi et littérature jeune.



    votre commentaire
  • Imaginez un objet qui traverse huit récits et trouve chaque fois sa place au cœur d’une histoire différente…

    Imaginez encore que cet objet soit une boisson dont les multiples parfums évoquent l’amitié ou l’amour, les souffrances de la vie ou sa magie…

    Imaginez enfin que ce breuvage soit une plante. Du thé, que sept héroïnes ont bu ou boiront à une étape essentielle de leur existence.

    Maintenant, choisissez votre parfum et savourez votre thé : au citron ou à la bergamote ? Thé de Chine ou de Ceylan ? Peut-être que ce thé à la menthe aura votre préférence, ou bien celui au jasmin ? À moins que le thé russe ne l’emporte ou, pourquoi pas, ce thé de Noël…


    votre commentaire
  • "La vie ne position horizontale était seule supportable mais s'avérait souvent compliquée. Des actions du quotidien qui paraîtraient anodines aux individus verticaux prenaient pour moi figure de prouesses. Aprés élaboration d'une stratégie et mise en place des dispositifs adéquats, j'observais une phase de concentration qui pouvait dépasser des temsp infinis. L'affaire n'était pas bénigne : c'était de ma survie qu'il s'agissait."

     

    "La ville se couche sur nous, tremblante et épuisée, elle tombe sur nos têtes tournées vers le ciel qui tire à lui la nuit encore timide. Nous sommes assis tous les deux sur le banc le plus ordinaire qui soit, rugueux aux doigts, dur aux fesses, un banc qui en a vu de toutes les tailles, de tous les âges et par tous les temps. Cette obscurité qui joue l'effarouchée et ôte ses habits de jour comme une apprentie effeuilleuse, lentement, maladroitement, je l'aime. J'aime la dilatation du temps depuis que j'aime cette fille."

    Max Monnehay


    votre commentaire
  • Une théorie générale de l'auto-organisation

    Les sciences de la complexité débouchent sur une nouvelle vision des processus d'auto-organisation. Mais la théorie du chaos qui se consacre à de tels processus évoque, par son appellation, son contraire. La génération d'ordre à partir du désordre ne permet pas de se représenter de manière claire et synthétique la généralité des phénomènes considérés.
    De nombreux auteurs ont cherché à faire la synthèse des grands courants de pensée sur l'évolution, l'organisation et la complexité croissante. Certains avaient noté la différence profonde entre les deux grandes dérives de la matière vers la vie et l'entropie. D'autres, comme Teilhard de Chardin, ont cherché à expliquer par une loi de "complexité / conscience" l'émergence de la vie, de la pensée et de la conscience réfléchie. D'autres encore comme Francesco Varela, Jean Piaget, Edgard Morin, ont mis en avant les conditions d'autonomie d'un système complexe au cours de son évolution créatrice.
    Je voudrais tenter d'enrichir ces approches en leur intégrant l'apport de la théorie du chaos et des sciences de la complexité. Ces différents domaines pourraient être rassemblés dans le cadre d'une théorie unifiée. Elle se fonderait notamment sur l'étude des organisations complexes et la simulation informatique de leur comportement dans le temps.
    Je propose de l'appeler : théorie unifiée de l'auto-organisation et de la dynamique des systèmes complexes. Mais cette dénomination, qui en résume pourtant l'essentiel, est longue et d'un emploi délicat. De manière plus concise, je propose le terme de symbionomie pour décrire l'ensemble des phénomènes couverts par cette théorie unifiée*. 
    Je définis la symbionomie comme l'étude de l'émergence des systèmes complexes par auto-organisation, autosélection, coévolution et symbiose. Je parlerai ainsi, dans la suite de ce livre, de processus ou d'évolution symbionomique pour décrire les phénomènes liés à l'émergence de la complexité organisée, comme ceux que l'on peut observer dans des systèmes moléculaires (dans le cadre, par exemple, de l'origine de la vie), les sociétés d'insectes (fourmilières, ruches), les systèmes sociétaux (entreprises, marchés, économies) ou les écosystèmes.
    Une des voies privilégiées de l'évolution symbionomique est la symbiose. Cette notion s'applique généralement à des organismes vivants, mais plusieurs auteurs l'on étendue à des associations entre l'homme et des systèmes non vivants. Sans entrer dans la discussion sur l'existence ou l'absence de frontière entre le "naturel" et "l'artificiel" (j'en traiterai dans les chapitres suivants), et par simple commodité de langage, je considère indistinctement des symbioses se réalisant dans le monde "naturel", avant l'intervention de l'homme et des symbioses intervenant depuis son apparition, dans le monde dit "artificiel", celui des machines, des organisations, des réseaux ou des villes. Je continuerai donc à employer le terme de symbiose pour qualifier aussi bien les liens entre l'homme et ses artefacts (avec les ordinateurs, par exemple) qu'entre l'homme et l'écosystème.

    L'évolution symbionomique se déroule en suivant certaines étapes et en empruntant des points de passage obligés. Les éléments (ou fonctions élémentaires) suivants m'apparaissent fondamentaux : agents, liaisons, reproduction, renforcement, réseau, chaos, amplification, autosélection, organisation, émergence, transmission et symbiose. Leur ordre de succession est destiné à faciliter la présentation et ne doit pas être considéré comme une nécessité séquentielle.

    [...] Dans l'optique symbionomique, il devient possible de retracer les phases essentielles de l'émergence sur la Planète d'une nouvelle forme de vie, une macro-vie, dont l'homme, cette fois, n'est pas le point d'aboutissement évolutif, mais la cellule de départ et le catalyseur. Les principales étapes en sont l'auto-organisation, la coévolution et la symbiose.

    Site de Joël de Rosnay

    Entretien avec de Rosnay


    votre commentaire
  •  C’est l’éveil.
    Comme quand on appuie sur l’interrupteur et que la pièce se remplit de lumière.
    Dès que je sors du sommeil je suis    allumé   alerte   électrifié,   tête et corps en parfait état de marche, j’ai six ans et je suis un génie, première pensée du matin.
    Mon cerveau remplit le monde et le monde remplit mon cerveau,j’en contrôle et possède chaque parcelle.
    Dimanche des Rameaux   très tôt   AGM chez nous en visite
    Maman et papa encore endormis    un dimanche ensoleillé   soleil   soleil    soleil   Roi soleil
    Sol   Solly   Solomon
    Je suis un flot de lumière   instantané   invisible   et tout-puissant   qui se répand sans effort dans les recoins les plus sombres de l’univers capable à six ans de   tout voir  tout illuminer  tout comprendre

    En un éclair je suis débarbouillé et habillé, mon lit est fait. Mes chaussettes et mon slip d’hier sont dans le panier à linge sale, plus tard dans la semaine ils seront lavés, séchés, repassés et pliés par ma mère, puis rangés prêts à resservir dans le premier tiroir de ma commode. Ça s’appelle un cycle. Tous les cycles doivent être contrôlés et supervisés, comme par exemple celui de la nourriture. La nourriture circule à travers notre corps et devient nous alors il faut faire très attention à ce qu’on laisse entrer en nous et ce qui doit rester au-dehors. Je suis exceptionnel. Je ne peux pas permettre à n’importe quoi de pénétrer dans mon corps : mon caca en sortant doit avoir la bonne couleur et la bonne consistance, ça fait partie de la circulation.
    En fait je n’ai jamais faim et maman est très compréhensive à ce sujet, elle me donne seulement les nourritures qui me plaisent et qui circulent facilement, yaourt et fromage et pâtes, beurre d’arachide et pain et céréales, elle n’insiste pas sur tout l’aspect légumes/viande/ poisson/œufs de la nourriture, elle dit que j’y viendrai quand j’en aurai envie. Elle me fait des sandwichs à la mayonnaise avec du pain de mie en enlevant la croûte mais, même là, j’en mange la moitié ou le quart et ça me suffit. Je grignote de minuscules parcelles de mie de pain en les mouillant avec la salive dans ma bouche, ensuite je les pousse avec ma langue entre les lèvres et les gencives où elles se dissolvent tout doucement parce qu’en fait je n’ai pas envie de les avaler. L’important c’est de garder l’esprit affûté.
    Papa voudrait que je mange comme un petit garçon américain normal. Il se demande ce qui va se passer à la cantine quand je commencerai l’école à l’automne prochain mais maman dit qu’elle viendra me chercher tous les jours et me fera à déjeuner à la maison, sinon à quoi ça sert d’avoir une mère femme au foyer ?

    Dieu m’a donné ce corps et cet esprit et je dois en prendre le meilleur soin possible pour en tirer le meilleur bénéfice. Je sais qu’Il a de grands desseins pour moi, sinon Il ne m’aurait pas fait naître dans l’Etat le plus riche du pays le plus riche du monde, doté du système d’armement le plus performant, capable d’anéantir l’espèce humaine en un clin d’œil. Heureusement que Dieu et le président Bush sont de bons amis. Je pense au paradis comme à un grand Etat du Texas dans le ciel, avec Dieu qui se balade sur son ranch en Stetson et en bottes de cow-boy, vérifiant que tout est sous contrôle, canardant une planète de temps à autre pour s’amuser.
    Quand on a tiré Saddam Hussein de son trou à rat l’autre jour, il avait les cheveux tout crasseux et emmêlés, les yeux chassieux injectés de sang, la barbe ébouriffée et les joues creuses. Papa s’est mis à pousser des cris de joie devant la télé : “Voilà ce que j’appelle une défaite ! On les aura tous, ces sales terroristes arabes ! jusqu’au dernier ! – Randall, a dit maman, qui posait justement devant lui un plateau avec un verre de bière glacée et un bol de ca-cahuètes, il faut faire attention à ce qu’on dit. On ne voudrait pas laisser croire à Solly que tous les Arabes sont des terroristes, n’est-ce pas ? Je suis sûre qu’il y a des Arabes très gentils, ici même en Californie, il se trouve juste que je ne les connais pas personnellement.” Elle a dit ça comme si elle plaisantait mais en même temps elle disait la vérité. Papa a bu une lampée de bière. “Ouais, Tessie, je m’excuse, t’as sûrement raison”, il a dit en rotant assez fort, ce que maman a décidé de prendre comme une blague, alors elle a ri.


    votre commentaire
  • "DATE LIMITE DE FRAICHEUR"

    "On peut être grand, brun, et pleurer. Pour ce faire, il suffit de découvrir tout d'un coup que l'amour dure trois ans. C'est le genre de découverte que je ne souhaite pas à mon pire ennemi _ ce qui est une figure de style puisque je n'en ai pas. Les snobs n'ont pas d'ennemis, c'est pourquoi ils disent du mal de tout le monde : pour essayer d'en avoir."

    "FUIR LE BONHEUR DE PEUR QU'IL NE SE SAUVE"

    "Il faut se décider : ou bien on vit avec quelqu'un, ou bien on le désire. On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre nature. Voilà pourquoi les jolis mariages sont mis en pièces par n'importe quelle inconnue qui débarque. Même si vous avez épousé la plus jolie fille possible, il y aura toujours une inconnue nouvelle qui entrera dans votre vie sans frapper et vous fera l'effet d'un aphrodisiaque surpuissant."


    votre commentaire
  • Voici un extrait de ce précieux petit précis de mondialisation :

    "Les marques, qui résument notre époque, sont jalouses des légendes. Avec quelque raison. Celles-ci distinguent quand celles-là banalisent. Qui rêvera jamais devant une enseigne Sofitel ? Plus grave, on devien chez ces marques la haine du divers. Elles tentent de raboter le voyage. Comme si le pareil au même était le comble de la douceur, alors qu'il n'est qu'un avant-goût du trépas. Trépas, très pas : beaucoup de rien. Vous avez traversé la moitié de la planète ? Illusion, puisque ce soir vous dormirez dans une chambre en tout point semblable à la précédente. On a beau faire, hisser la voile, sauter d'un avion à un train, on ne quitte jamais ces nouveaux mornes pays qui ont précompté nos nuits et s'appellent Hilton, Hyatt, Sheraton ou Sofitel."


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique