-
Sophie Faure (la traductrice de louvrage) sest sentie obligée de nous présenter longuement cet ouvrage dun autre monde.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Et pourtant, les propos de Chairasmisak sont clairs. La culture nationale imprègne forcément la culture dune entreprise. Cest pourquoi lauteur sattache à dépeindre les religions et mouvements de pensée qui ont fait de lAsie ce quelle est aujourdhui. En ce sens, louvrage est considérablement intéressant. Il nous ouvre les yeux et lesprit sur un peuple, des pensées et des coutumes, ce qui permet au lecteur occidental de mettre en perspective ses propres comportements.<o:p></o:p>
Mais à mon sens, toutes les promesses de Chairasmisak ne sont pas tenues. Cet ouvrage est un long exposé pertinent de la culture asiatique. Il nest en aucun cas une comparaison des modèles managériaux occidentaux et asiatiques.<o:p></o:p>
Chairasmisak développe la politique « sans tache » de son entreprise : 7-eleven mais ne pointe pas clairement les différents et les possibilités de cohabitation ou de complémentarité entre les deux modèles.<o:p></o:p>
Pour résumer, cest une très bonne approche des modèles et des fonctionnements qui caractérisent les entreprises asiatiques. « Sagesse et efficacité » sont enseignées de manière ludique et claire. Mais ces préceptes empreints dhonnêteté, dhumilité, de rigueur, de cur ne sont-ils pas utopiques ?<o:p></o:p>
votre commentaire -
Quelle est limage ? Qui est le fantôme ?
Lauteur, qui nous entraîne dans une introspection de son rapport à la photographie et de sa vie, par ricochet ?
Nous, qui lisons en comprenant les images sans les voir tout à fait ?
Freund nous a aidé à comprendre la photo, Guibert nous aide à transpercer ses fantômes (ceux de la phot ou les siens ?).
Freund faisait un portrait de la photo, Guibert fait son autoportrait (le sien et celui de la photo).
En toute sincérité, avec naïveté de temps en temps, avec candeur parfois, gravité souvent et intelligence toujours.
Mélange réussit entre nouvelles, essais et autobiographies. Laventure de limage, de la photo et de limage de lauteur qui fuit subrepticement.
Tantôt plaisant, tantôt gênant. La société, lhomme, le sexe, la famille et bien dautres sujets encore, liés presque par définition à la photographie, sont abordés pour nous emporter de lautre côté du mystère des Chambres claires, noires, obscures.
Limage Fantôme, ou le mystère de la représentation de soi et du monde.
LF.
votre commentaire -
Le management traditionnel
1 la manufacture : la division entre le travail et le « lieu de vie »
Division spatio-temporelle : la gestion du temps (heure de travail fixes) et de lespace (zone de travail particulière)
La manufacture restreint les « champs de travail ». Les entrepreneurs coupent les travailleurs de leur univers personnel. Avant la mise en place des manufactures, lartisan travaille chez lui, dans son environnement privé aux heures qui lui conviennent. A partir du moment ou le lieu de travail est extrait du lieu de vie, les champs sociaux se divisent spatialement, et de ce fait, temporellement.
Donc, les manufactures instaurent le premier grand « Acte » du mangement : lartisan devient dépendant de lorganisation spatio-temporelle de lentreprise. Cest elle qui doit gérer le lieu et le temps de réalisation.
2 la grande industrie
La grande industrie ouvre une seconde étape dans le management : la division des tâches. Dés lors que les ouvriers sont regroupés « dans le même temps, au même endroit », il sagit dorganiser leurs tâches : que faire et comment le faire ?
Les patrons et les « cadres » comprennent quil est plus efficace deffectuer des tâches simples ou spécifiques. Ainsi, louvrier est dépossédé sa qualification et sa vision globale de lentreprise, il devient plus rapide, et surtout, plus facile à gérer puisquil perd le pouvoir lié au savoir faire.
Il est plus facilement remplaçable puisque plus vite formé, et cette pression accentue, en quelques sorte, sa motivation.
3 Le taylorisme
Il sagit ici de constater que grâce à une organisation scientifique du travail, Taylor à donner des outil, ou plutôt des concepts très précieux aux manager :
A - La One Best Way.
Pour entreprendre une action simple et répétée, il existe souvent Une façon de faire, meilleure que toutes les autres. Le but étant de faire appliquer cette manipulation là à lensemble des ouvriers.
B The wright man at the wright place.
Dans le même ordre didée : lentreprise étant un rouage, il faut que les col blanc connaissent les capacités de leurs employés pour pouvoir les placer au mieux dans la chaîne de production.
Notons que ces deux premiers principes, mettent directement en uvre le métier de manager. En effet, cest à lui de savoir identifier la bonne façon de faire, et quel employé est le plus à même de réaliser cette tâche.
C Les « Bonnies »
Enfin, Taylor a voulu mettre en place une pratique encore très employée de nos jours : le système de prime : si lemployé travaille mieux, il gagnera plus.
Ceci facilite une lourde tâche assignée au manager : motiver ses employés. Le but « suprême » de louvrier étant de gagner de largent, les « Bonnies » le motive à travailler toujours mieux et plus vite !
Même si les points de vue de Taylor sur le travail et louvrier ont été largement contestés par la suite, les trois grands points précédemment cités nous semblent essentiels pour mener à bien un management efficace.
On constate dailleurs quils sont encore « dactualité » :
La « One Best Way » est encore appliquée au travail à la chaîne ;
On ne peut nier que certaine personne sont plus efficaces que dautre à des postes stratégiques, et le manager doit absolument en tenir compte pour gérer le personnel et faire fonctionner au mieux son organisation.
Enfin, les « bonnies » sont devenues des primes par objectifs, des Commissions sur les ventes, incontestablement motivante pour les salariés.LF.
3 commentaires