• Trois jours chez ma mère, François Weyergans, 2005

                  L’ouvrage est une grande mise en abîme : l'auteur parle d'un écrivain qui a du mal à écrire un livre où un écrivain met en scène un autre écrivain. Et tous ces écrivains ont beaucoup de difficultés à faire de la littérature... Compliqué ? A peine...

    Le protagoniste principal, celui qui écrit « je », celui par qui le livre arrive, est un écrivain déprimé qui tente de nous narrer ce qu’a été, ce qu’est et ce qu’il espère de sa vie. Cela lui donne l’occasion d’écrire sur la famille, le couple, l’adultère, le milieu de l’édition…

    <o:p> </o:p>

    C’est un livre « familial », de la même manière qu’on qualifie un film de « familial ».

    <o:p> </o:p>

    Il faut vraiment aimer les longues digressions, car tout le talent littéraire de l’auteur se révèle dans ces petits bouts de vie et de réflexions éparses. La structure n’est pas toujours chronologique et la construction de la mise en abîme est assez travaillée, recherchée et originale.

    L’auteur nous présente le désordre de ses idées et de ses souvenirs. On est parfois dérouté, curieux et attiré, puis on bascule dans l’ennui, la confusion, on est perdu… Car à force de digressions, plus ou moins intéressantes, l’auteur perd son lecteur !

    Heureusement que le style est bon, heureusement que Weyergans écrit bien… Car quand l’histoire ne vous accroche plus, l’écriture est là pour vous donner envie de continuer le livre. Et c’est tant mieux car les meilleurs moments de l’ouvrage se trouvent dans ses dernières pages !

    <o:p> </o:p>

    En bref : pas forcément facile à lire, pas toujours accrocheur, mais intéressant à découvrir !

     

    D'autres avis


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :