•                A tous ceux qui tentent de comprendre la mondialisation, dans son ensemble comme dans ses détails, je conseille ce « Voyage au pays du coton ».<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

                    A mi chemin entre l’essai explicatif, le roman et le carnet de voyage, cet ouvrage nous permet de saisir le sens de cette fameuse « globalisation ».<o:p></o:p>

                      Essai explicatif car on apprend facilement comment marche l’économie « boostée » par l’aide publique, ce qu’est le lobbying, etc. … <o:p></o:p>

                Roman puisque le personnage principal est une matière première essentielle mais parfois insaisissable- malgré les progrès de la botanique et de la génétique…<o:p></o:p>

           Carnet de voyage car le narrateur nous raconte son périple à travers l’espace et le temps. Les terres et les siècles peuvent être différents selon que l’on se trouve à Sao Paulo, à Bamako ou au Texas…<o:p></o:p>

                    Voilà un livre qui nous permet d’entrevoir les problèmes que peuvent engendrer la mondialisation, mais aussi et heureusement, les victoires et les joies nées de l’alliance des populations, et parfois des continents (Brésil et Afrique contre les USA).

     

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                   Loin d’être compliqué ou alambiqué par des chiffres abstraits, l’ouvrage est réellement passionnant car sincère, riche et tellement bien rédig酠! E. Orsenna nous fait généreusement partager une aventure qui ne laissera personne indifférent.

     

                                                                      LF.

     

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  • "En Amérique, si votre addiction n'est pas toujours nouvelle et améliorée, vous êtes un raté"

               

      

                   L’auteur de l’excellent Fight Club (adapté au cinéma par Fincher…) en remet une couche avec Choke, au cas où on n’aurait pas compris les déboires de notre société…<o:p></o:p>

             Le roman met en scène les errances sentimentales d’un anti-sentimentalisme, un peu cinglé mais pas tant que ça… Sexoolique…<o:p></o:p>

    Celui-ci évolue dans un univers pas forcément sain, pas forcément rassurant, mais pas forcément illogique.<o:p></o:p>

             Fou parmi les fous, il s’interroge sur la réalité, la et les femmes, la société… et surtout : sa naissance. Aurait-il quelque âme ou antécédent religieux au fin fond de son cerveau dérangé ?<o:p></o:p>

             <o:p></o:p>

             On met un peu de temps à entrer dans cet univers plus que déroutant et une fois qu’on est dans l’ambiance, on n’a pas forcément envie d’y rester… Forcément… Non pas que l’écriture de Palahnuik soit difficile ou insipide (bien au contraire !!!), mais cet univers d’addictifs et de dérangés est souvent embarassant, dérangeant…<o:p></o:p>

             A déconseiller à ceux qui aiment l’eau de Rose, ceux qui aiment les histoires qui finissent bien (car elles vont rarement au bout du bout des choses…) et à ceux qui détestent être dérangés.<o:p></o:p>

             A conseiller à ceux qui ont adoré l’ambiance amère, incisive et pertinente de Fight Club !

                                                                                            LF.

     

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  •            Voilà une Femme Fatale vraiment dangereuse… Tout finira comme ça a commencé : Mal. On rencontre une de ces victimes : Franck, à la première page. Il raconte à Candice, son avocate, comment Arianne Backer l’a indirectement envoyé en prison.<o:p></o:p>

             Et de déboire en dégrisement, on comprend comment une Femme Fatale, figure emblématique de la femme, peut achever un ou plusieurs hommes si affinité…<o:p></o:p>

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             Nicolas Rey sait nous emmener là où il veut en venir. Il sait assez bien manier les mots pour nous passionner. Pas de la grande littérature, certes, mais un très bon bouquin à déguster à Vallauris Plage ou ailleurs…

                                                                                                 LF.<o:p></o:p>

    Du même auteur : Treize minutes

     


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  •             L’histoire commence au moment où Meghan, jeune avocate devenue journaliste, aperçoit un corps inerte qui lui ressemble étrangement… Plus les évènements et les révélations s’enchaînent, plus l’étau se resserre autour de la jeune femme, plus le lecteur est impatient de connaître l’issue de cette sordide histoire de famille, de médecins et d’embryons… Lorsque les mystères de la science rejoignent ceux de la littérature, le suspens est au rendez-vous.<o:p></o:p>

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             M.H. Clark a le don de vous faire perdre patience. Elle sait merveilleusement bien manier une foule de personnages tantôt intrigants, tantôt attachants. Et le lecteur se perd dans cette foule, dans ces mots, dans ce récit mené avec une intelligence déroutante… <o:p></o:p>

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             On peut néanmoins regretter que le style de l’écriture ne soit pas très riche. Mais ceci nous permet de « vivre » pleinement l’histoire pimentée de rebondissements. On peut noter aussi une particularité dans l’écriture de M.H. Clark : non contente d’inventer un roman passionnant, il lui arrive souvent de mettre le lecteur dans la tête des protagonistes. Ce n’ai plus « il » mais « je » qui s’exprime…alors, ne vous perdez pas en route… !

     

                                                                                                    LF.<o:p></o:p>

     


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  •              Max Gallo se vante d’être « fier d’être Français »… Au cours de la lecture de son essai, on s’aperçoit qu’il tente en fait de nous montrer à quel point le « nationalisme positif » s’il on peut dire, est important.<o:p></o:p>

                En effet, en s’appuyant sur des éléments historiques et sociologiques puis en étayant sa thèse en se plongeant dans l’actualité (crise des banlieues, montée de l’extrême de droite…) il veut nous faire comprendre l’importance du sentiment national. Que l’on se nomme Jean, Omar, Maria ou Graziella lui importe peut. Du moment où on loge, travaille, vit sur le sol français, on doit pouvoir espérer devenir « Français de préférence ». Peu importe nos origines… à condition que le mélange des cultures se fasse dans le plus grand respect !<o:p></o:p>

                Max Gallo remet en cause l’histoire – dont certains pans ont été oubliés par la population – et le comportement des hommes politiques qui, selon lui ont mis en place une « pédagogie du renoncement ». Loin d’être une solution bénéfique, le projet Européen serait alors devenu la seule issue à la « crise »  – mot valise qui signifie : « rien ne va plus, mais on sait pas trop comment ni pourquoi »… L’Europe est conçue comme un immense écran derrière lequel on colmaterait la fracture ouverte de la France.<o:p></o:p>

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                L’ouvrage est très intéressant car très riche d’enseignements. Néanmoins, on peut parfois se demander s’il n’a pas été écris sous le coup de la colère, et paradoxalement, sous l’emprise de l’incompréhension. En effet, il me semble que c’est un homme qui se décide à penser la France au moment où les Français ne se comprennent plus eux-mêmes. Ainsi, cela rend l’essai de l’historien d’autant plus intelligent car c’est le Français qui s’appuie sur l’histoire pour penser et non le contraire.

     

                                                                                          <o:p></o:p>

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    Se procurer l'ouvrage : Fier d'être français <script src="http://www.assoc-amazon.fr/s/link-enhancer?tag=mondevirtue0f-21&o=8" type="text/javascript"> </script>


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