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    POP, alias Pauline Orman Perrin, célèbre journaliste-humoriste du magazine Modelle, voit sa vie basculer lorsqu’elle rencontre Karl Lagerfeld… Enfin, Dieu sous les traits de la star de la haute couture ! Après un grave accident de bouteilles d’eau (si, si !) elle est propulsée vers Dieu qui lui propose de rester un peu plus longtemps sur terre sous réserve de voir partout le Bon et le Beau et de faire le Bien autour d’elle au lieu de consacrer sa vie à la futilité et la superficialité.
    Comme vous pouvez l’imaginer, le roman commence de façon plutôt originale et surtout, le ton est donné très vite : humour et second degrés seront forcément de la partie ! Après quelques pages vraiment très futiles, on entre dans le vif du sujet : comment devenir excessivement pieuse lorsqu’on a passé les 30 premières années de sa vie dans l’excès de superficialité ? Car ce roman hyper chick litt est un condensé d’excessivité ! Une fois que POP a rencontré « Dieu », elle se lance dans une croisade forcenée pour « devenir meilleure », même si ses proches en font souvent les frais. Cela donne évidemment lieu à des situations abracadabrantesques plutôt amusantes. Malheureusement, l’auteur aussi part dans tous les excès : excès de caricature, de redondances, de fausses surprises, de références de moins en moins subtiles et de plus en plus inutiles au fil des pages… Dommage que ce roman soit un peu trop long : on finit par s’ennuyer un peu et se détacher des personnages trop caricaturaux pour rester crédibles. Une nouvelle chick litt aurait-largement suffit et serait restée très drôle.

     

    POP, alias Pauline Orman Perrin, célèbre journaliste-humoriste du magazine Modelle, voit sa vie basculer lorsqu’elle rencontre Karl Lagerfeld… Enfin, Dieu sous les traits de la star de la haute couture ! Après un grave accident de bouteilles d’eau (si, si !) elle est propulsée vers Dieu qui lui propose de rester un peu plus longtemps sur terre sous réserve de voir partout le Bon et le Beau et de faire le Bien autour d’elle au lieu de consacrer sa vie à la futilité et la superficialité.

      


    Comme vous pouvez l’imaginer, le roman commence de façon plutôt originale et surtout, le ton est donné très vite : humour et second degrés seront forcément de la partie ! Après quelques pages vraiment très futiles, on entre dans le vif du sujet : comment devenir excessivement pieuse lorsqu’on a passé les 30 premières années de sa vie dans l’excès de superficialité ? Car ce roman hyper chick litt est un condensé d’excessivité ! Une fois que POP a rencontré « Dieu », elle se lance dans une croisade forcenée pour « devenir meilleure », même si ses proches en font souvent les frais. Cela donne évidemment lieu à des situations abracadabrantesques plutôt amusantes. Malheureusement, l’auteur aussi part dans tous les excès : excès de caricature, de redondances, de fausses surprises, de références de moins en moins subtiles et de plus en plus inutiles au fil des pages… Et un achèvement mené un peu trop - excessivement ? - hâtivement...Dommage que ce roman soit un peu trop long : on finit par s’ennuyer un peu et se détacher des personnages trop caricaturaux pour rester crédibles. Une nouvelle chick litt aurait largement suffit et serait restée très drôle...

     

     


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    John est un jeune retraité qui a choisi de consacrer sa fin de vie à l’écriture, réfugié dans la maison normande de son père, artiste célèbre aujourd’hui décédé. Mais comment se « mettre à écrire » à 55 ans ? Et que dire ? Sans paraître niais ? Sans imiter les grands auteurs ? Sans se fourvoyer ?
    Jean, son voisin, ne rêve que d’une « vue sur mer » après une dure vie de labeur à l’usine, pour que Claudine et lui puissent enfin profiter de la beauté du paysage. Encore faut-il trouver le courage de tout faire pour mener à bien ce rêve.
    Frédéric, leur fils, mène une vie tranquille, sans histoires, sur les traces de son père : un travail, une compagne, et bientôt un enfant. Cet été, il va être confronté à la réalité des « jeunes de banlieues » qu’on lui colle dans les pattes histoire de les occuper…
    Tandis que Mary - la fille de John, qui vient passer quelques jours chez son père avec son « mec »  et une copine aussi belle qu’envoûtante - va découvrir les affres du désamour en même temps que les frissons de nouveaux désirs…
    Et tout ce beau monde se trouve donc ce fameux été, sur les plages de Normandie. Chacun va devoir se confronter à ses rêves avortés, ses désirs enfouis, ses peurs stupides mais tenaces…
    Dans ce ‘roman choral’, chacun se croise et se découvre au fil des jours, des rencontres, des discussions et des non-dits.
    Difficile de résumer sans trop en dévoiler ce roman aussi captivant qu‘intelligent… Idéal pour les longues nuits d’automne, les dimanche pluvieux et leur lot de nostalgie estivale. C’est un vrai régal de se plonger dans la vie de ces quatre personnages bien moins ordinaires qu’il n’y parait. Leurs vies se mêlent, s’entremêlent, s’emmêlent un peu parfois… sans que le lecteur ne s’emmêle les pinceaux !
    Teinté de réflexions profondes et audacieuses sur notre époque et sur nos relations aux « autres », ce roman choral est un vrai délice ! Nicolas Fargues fait preuve de beaucoup de talent et d’originalité, qu’il se lance dans des mises en abyme exquises ou des observations remarquables sur le comportement de l’humain du XXIème siècle… Tant et si bien qu’on en redemande !!! Encore !

     


      John est un jeune retraité qui a choisi de consacrer sa fin de vie à l’écriture, réfugié dans la maison de son père, artiste célèbre aujourd’hui décédé. Mais comment se « mettre à écrire » à 55 ans ? Et que dire ? Sans paraître niais ? Sans imiter les grands auteurs ? Sans se fourvoyer ?


    Jean, son voisin, ne rêve que d’une « vue sur mer » après une dure vie de labeur à l’usine, pour que Claudine et lui puissent enfin profiter de la beauté de ce paysage Cotentin. Encore faut-il trouver le courage de tout faire pour mener à bien ce rêve.

    Frédéric, leur fils, mène une vie tranquille, sans histoires, sur les traces de son père : un travail, une compagne, et bientôt un enfant. Cet été, il va être confronté à la réalité des « jeunes de banlieues » qu’on lui colle dans les pattes histoire de les occuper…

    Tandis que Mary - la fille de John, qui vient passer quelques jours chez son père avec son « mec »  et une copine aussi belle qu’envoûtante - va découvrir les affres du désamour en même temps que les frissons de nouveaux désirs…

    Et tout ce beau monde se trouve donc ce fameux été, sur les plages de Normandie. Chacun va devoir se confronter à ses rêves avortés, ses désirs enfouis, ses peurs stupides mais tenaces…

    Dans ce ‘roman choral’, chacun se croise et se découvre au fil des jours, des rencontres, des discussions et des non-dits.


    Difficile de résumer sans trop en dévoiler ce roman aussi captivant qu‘intelligent… Idéal pour les longues nuits d’automne, les dimanche pluvieux et leur lot de nostalgie estivale. C’est un vrai régal de se plonger dans la vie de ces quatre personnages bien moins ordinaires qu’il n’y parait. Leurs vies se mêlent, s’entremêlent, s’emmêlent un peu parfois… sans que le lecteur ne s’emmêle les pinceaux !


    Teinté de réflexions profondes et audacieuses sur notre époque et sur nos relations aux « autres », ce roman choral est un vrai délice ! Nicolas Fargues fait preuve de beaucoup de talent et d’originalité, qu’il se lance dans des mises en abyme exquises ou des observations remarquables sur le comportement de l’humain du XXIème siècle… Tant et si bien qu’on en redemande !!! Encore !


     


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    Que de coïncidences…! Lorsque Baptispe Bordave voit un inconnu s’effondrer au pas de sa porte, il y réfléchit à deux fois avant d’appeler les secours ou la police. Un étrange conseil reçu la veille au soir l’incite à choisir une troisième solution… Il faut savoir que la vie de Baptiste est plus qu’ordinaire, proche de la banalité absolue, en fait ! Cet évènement va donc changer le cours de sa vie. Mais laissons le mystère entier… Gardons l’effet de surprise intact !
    Ce [court] roman d’Amélie Nothomb se lit très rapidement. Même si l’histoire frôle parfois l’absurdité absolue, même si certains éléments sont carrément tirés par les cheveux, on se laisse porter et emporter avec délice. Quelques passages suffisent à remonter un peu le niveau intellectuel de ce livre somme toute assez léger… Bref, un bon moment de lecture ! Champagne très chère !

     

    Que de coïncidences…! 

    Lorsque Baptispe Bordave voit un inconnu s’effondrer au pas de sa porte, il y réfléchit à deux fois avant d’appeler les secours ou la police. Un étrange conseil reçu la veille au soir l’incite à choisir une troisième solution… Il faut savoir que la vie de Baptiste est plus qu’ordinaire, proche de la banalité absolue, en fait ! Cet évènement va donc changer le cours de sa vie. Mais laissons le mystère entier… Gardons l’effet de surprise intact !


    Ce [court] roman d’Amélie Nothomb se lit très rapidement. Même si l’histoire frôle parfois l’absurdité absolue, même si certains éléments sont carrément tirés par les cheveux, on se laisse porter et emporter avec délice. Quelques passages suffisent à remonter un peu le niveau intellectuel de ce livre somme toute assez léger… Bref, un bon moment de lecture ! Champagne très chère !

     

     


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  • Quatrième de couverture : "Elle est seule dans le hall quand elle découvre l'enveloppe dans la boîte aux lettres.Elle est fébrile en l'ouvrant. Elle s'y attend peut-être. Elle a l'intuition que dans l'enveloppe, elle ne va rien trouver de bon. Elle la déchire. Il y a une photographie : dans une cour d'école, de jeunes enfants déguisés. Ils ont quatre ou cinq ans. Dans le haut de la photo il manque un visage, qui a été découpé. Elle reconnaît les autres. Et à travers le trou de son visage à elle, de son visage d'enfant, elle passe un doigt." Qui donc adresse à Barbara son visage d'enfant découpé ? Et pourquoi ? Est-ce une menace ? Une provocation ? La jeune femme, enfermée dans son joli corps, a un secret.

     

     

    La douleur de vivre défigurée, la douleur de survivre quand on ne l’est plus. Barbara est née avec une malformation au visage. Elle endure son enfance dans l’humiliation, la crainte, la différence et l’amertume. Mais elle se construit. Parce que l’être humain est ainsi fait, il se construit malgré tout…

    Visage défiguré, monstre aux yeux des personnes normalement constitués, elle se forge des boucliers, fortifie ses défenses. Et voilà que la science avance, que les scientifiques et médecins lui posent un nouveau visage, un complément de visage sur le sien… Mais comment vivre avec un visage devenu normal ? Comment accepter ce nouvel état de fait ? Barbara se reconnait-elle dans ce nouveau visage ? Sa difformité constituait-elle sa personnalité ? Non, évidemment, nous ne sommes pas nos visages… mais plutôt ‘la somme de nos expériences’. Alors comment vivre lorsque le visage ne reflète plus du tout ces expériences passées, si douloureuses soient-elles..?

    Après la difficulté de devoir vivre avec la différence, elle doit s’accommoder de sa nouvelle transparence. L’indifférence face à la normalité de son visage alors qu’au fond, elle reste la jeune fille au visage écorché. L’écorchée vive… Et si c’était celle dont le visage ne reflète plus les écorchures ?



    Claire Legendre a choisi une construction de récit particulièrement adaptée à l’histoire. D’un chapitre à l’autre, on passe de la petite Barbara, avec son visage d’enfant, à Barbara adulte, avec son visage neuf. Et on découvre lentement - mais profondément - la personnalité de L’écorchée vive. On comprend ainsi pourquoi elle est devenue ce qu’elle est. L’auteur dévoile tout doucement toutes les facettes de son personnage à la gueule cassée et au cœur en morceaux. Mais elle le fait sans délicatesse aucune, avec toute la rudeur dont la vie est capable. 

    Grâce à un style concis et tranchant, Claire Legendre fait preuve de beaucoup d’intelligence et de finesse. Les mots viennent frapper notre bonne conscience, provoquer nos bons sentiments. Le ton général a beau être quasi neutre, la force de l’ouvrage réside dans la capacité de l’auteur à faire créer ‘l’impact’ dans l’esprit du lecteur… Les surprises et les chocs sont d’autant plus intéressants à ressentir. 

    L’écorchée vive est un roman aussi troublant qu’enrichissant, où constate à nouveau tout le talent de son écrivaine.


    Du même auteur : La méthode StanislavskiViande


    D'autres avis : ClarabelLa boite à sorties...

     

     

     


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    Quatrième de couverture : Dans un pays du Maghreb, Andrès, journaliste, est prisonnier, détenu au fond d'un puits. Dans la montagne, Tamia survit dans l'espoir de retrouver son amant, incarcéré dans ce même bagne. Par miracle, une nuit, Andrès parvient à s'évader. Pris en charge par Tamia, il part avec elle à la recherche de la Vérité... Un premier roman très noir, mené avec beaucoup de justesse, sur le mensonge et la trahison, où la beauté de la nature devient la seule lueur d'espérance.

    Elle ne vit que par le désir de retrouver son homme, Elijah… 

    Lui survit dans l’espoir de sortir du puits pour retrouver l’être humain qui est en lui…

    Mais que peut-on trouver après tant d’années passées à attendre, à espérer atteindre l’autre rive de son rêve ?

    Ils vivent dans la perspective de retrouver ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont. Mais est-ce vraiment une vie ? L’espoir fait-il vivre ?

    On ne sait pas vraiment où on est, ni à quelle époque, ni qui sont les véritables héros de cette histoire dure et cruelle. Mais on sait l’essentiel : les sentiments qui les animent, leurs terreurs, leurs incertitudes et les espoirs qui les portent. 

    Une belle écriture soignée et profonde mais qui a tendance à laisser le lecteur à l’écart, maintenir une certaine distance avec lui. Et l’auteur a bel et bien réussi à me tenir à distance… Mon avis sur ce roman est donc assez confus. Je me suis sentie à la fois impliquée dans leurs histoires et totalement étrangère au cours des choses. Emotion de lectrice surprenante, je n'y suis pas habituée... je reste perplexe ! Et ça me pousse à découvrir cet auteur à travers d'autres ouvrages car son style m'a vraiment séduite.

     

    D'autres avis : Parution.com , Le monde de BA.

     

     


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