•          Eric-Emmanuel Schmitt nous invite à vivre la rencontre de deux hommes que tout oppose et qui pourtant, aiment la même femme…<o:p></o:p>

    Erik Larsen vient interviewer le prix Nobel de littérature, Abel Znorko. Ce dernier est un homme étrange, qui vit reclus sur une île et qui tire à vue sur quiconque ose s’approcher de sa demeure.<o:p></o:p>

    Erik Larsen a tout de l’homme « normal », ce qui ne manque pas d’agacer cet acariâtre de Znorko.<o:p></o:p>

    De leurs dialogues passionnés émergent d’étranges réflexions philosophiques sur la vie, la mort, et surtout : l’Amour.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Très courte, cette pièce déborde de coups de théâtre, de coups de tonnerre, et, qui sait, de coups de foudre…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    E-E Schmitt déploie tout son talent pour vous entraîner dans une histoire d’amour vraiment très atypique. La force des deux protagonistes est à la hauteur de l’intensité de leurs sentences…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je ne résiste pas à l’envie de vous livrer un extrait qui, à lui seul, illustre l’ouvrage :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ERIK LARSEN. C’est lorsqu’on n’aime pas la vie qu’on se réfugie dans le sublime.<o:p></o:p>

    ABEL ZNORKO. Et c’est lorsqu’on n’aime pas le sublime qu’on s’embourbe dans la vie. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai scrupuleusement suivi le conseil de Nini en me plongeant dans cette pièce, et je ne suis pas déçue ! La lecture de cette pièce dure environ une heure. Un court moment d’étonnement, de curiosité, de réflexions et surtout, de plaisir ! Je n’ai qu’une envie : continuer mon exploration dans l’univers d’E-E Schmitt !!!

     

                                                                                                 LF.

     

    Du même auteur :

    La secte des égoïstes

    La part de l'autre

     

    Un autre avis

                                                                                                                     

    2 commentaires
  • Quand la réalité dépasse le romanesque…

     

    Dans Le roman des Jardin, Alexandre décide de confier la rocambolesque histoire de sa famille à ses lecteurs.

    Issu d’un milieu plutôt aisé, le jeune Alexandre a grandi dans une famille bien étrange… Les excentricités des membres de sa tribu ont fait de lui un être paradoxal : rêveur et réaliste à la fois. Il en vient à se demander par quel prodige il n’est pas devenu fou… C’est sans doute grâce à la présence de Zouzou, seule être normale au milieu de cette forêt d’originaux !

    Au fil des pages, on rencontre une mamie obsédée par les amours chaotiques de ses descendants, un sodomite zoophile, un inventeur qui s'obstine à créer des machines inutiles…

    Ce voyage au pays des Jardin foisonne d’amour, de liberté, et de romanesque.


    Le roman de cette illustre famille aurait pu être bien ennuyeux si Jardin s’en été tenu au discours officiel. Mais ce n’est pas dans les habitudes des Jardin de faire comme tout le monde…

    Les personnages hauts en couleur qui ont marqué l’enfance d’Alexandre sont très bien servis par son style simple et surprenant.

     

                                                                                       


                                                                    

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  • Akseli Jaatinen est ingénieur dans le service des Ponts et Chaussées de son pays, la Finlande. Il est envoyé à Huusmäki pour reconstruire le pont de la Tuerie. Lorsqu’il arrive dans le petit village, tous le regardent avec méfiance. Tous ses actes sont perçus comme des bizarreries, les habitants critiquent ses façons de faire et « l’élite » de Huusmäki fait tout pour qu’il parte. Seuls ses ouvriers le soutiennent… <o:p></o:p>

             Cela n’empêche pas le bel ingénieur de rester dans ce petit village dans l’espoir de charmer Koponen, secrétaire de Mairie… Mais Jaatinen réussira-t-il à trouver sa place à Huusmäki et à devenir « Un homme heureux » ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

             Ce court roman est un petit bijou ! Paasilinna raconte les aventures de Jaatinen avec tant d’insouciance et de poésie que le lecteur est forcément charmé par ce personnage singulier. Le parcours d’un ingénieur au comportement étrange pourrait être assez inintéressant, mais il n’en est rien ! La perspicacité<o:p></o:p>

             L’auteur décrit avec intelligence la difficulté de s’intégrer dans un petit village refermé sur lui-même et hostile à la nouveauté. L’écriture est simple, parfois naïve et toujours efficace, ce qui sert à merveille cette histoire pleine de délicatesse. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

     


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  • <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shape id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: -0.25pt; Z-INDEX: 2; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 15.6pt; WIDTH: 170.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 191.15pt; TEXT-ALIGN: left" type="#_x0000_t75"><v:imagedata src="file:///C:/DOCUME~1/stagcom2/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image002.jpg" o:title="une terre de trop"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape>Une terre de trop, Gérald Ruault, 2006 (Roman)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Marion Deshayes disparaît dans un accident de voiture.<o:p></o:p>

    Son père, Samuel, un artiste maudit, n’aura de cesse de comprendre ce qui est arrivé à sa fille. Il ira jusqu’au bout de sa quête… Et en partant à sa recherche, peut-être finira-t-il par se trouver lui-même…<o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p> 

    L’auteur prend un gros risque en jouant la carte de la « pluralité des genres » et déroute le lecteur dés les premières pages. Il passe allègrement du roman ésotérique lorsqu’il suit le parcours chaotique de Marion, au thriller haletant quand il s’agit des recherches de Samuel.<o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p> 

             Toute la partie « enquête » m’a énormément plu. Les principaux protagonistes de l’histoire (Samuel, le père ; Héléna, l’amie ; et Paul, l’amant) sont très bien dépeints. On s’attache facilement à ces personnages charismatiques, à leurs travers, leurs faiblesses, autant qu’à leur courage.<o:p></o:p>

    Le récit est vraiment prenant. L’auteur réussit à piquer notre curiosité et nous entraîner dans cette aventure énigmatique.<o:p></o:p>

             Néanmoins, je n’ai pas toujours été attentive à la partie « ésotérique » de l’histoire – qui occupe tout de même la moitié de l’ouvrage… Trop éloigné de mes convictions sans doute… Mais il ne faut pas que cet aspect du livre vous rebute… L’auteur est bien plus machiavélique que ce l’on pourrait croire, et l’essentiel est à la fin de l’histoire…

     

            

            Le style est celui d’un premier roman… Les quelques petites faiblesses littéraires sont vites pardonnées. L’évidente sincérité de l’auteur et son imagination débordante vous feront oublier ces petits impairs sans importance eu égard à son talent narratif.<o:p></o:p>

                Enfin, l’ouvrage est ponctué de réflexions intéressantes sur la vie, la mort, le temps qui passe et les rapports familiaux. Ceci donne une profondeur étonnante au récit, et pousse le lecteur à se remettre en question.

     

    Le blog de l'auteur<v:rect id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: -53.85pt; Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: -212.85pt; WIDTH: 486pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 665.85pt; TEXT-ALIGN: left" filled="f" strokecolor="#fc9" strokeweight="8.5pt"></v:rect>

     

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  • Pour me « détendre » un peu après La Nostalgie de l’ange et avant La part de l’autre, j’ai opté pour un recueil de nouvelles : Les rêves des autres de John Irving.

    J’ai beaucoup aimé le premier texte, qui porte le même titre que l’ouvrage. J’ai beaucoup moins aimé le second « Un énergumène passe à table ». Et le troisième, « L’espace intérieur » : je ne l’ai même pas fini ! J’avais trop décroché pour pouvoir continuer… !

    J’espère que je serais plus enthousiasmée par La veuve de papier, qui est dans me liste Challenge ABC 2007…

    Bref, je me lance donc de ce pas dans La part de l'autre, d'EE Schmitt !


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