• Dans ce récit poignant, l’auteur relate ses vingt années d’errances au service de diverses ONG. Il a parcouru la plupart des pays dit « du tiers monde », dans l’espoir de réduire les inégalités entre les peuples. Que ce soit en Inde, en Amérique du Sud ou en Afrique, Jean-François Guilbaud a tenté de se rendre « utile », de donner un sens à son existence. Il raconte avec beaucoup de sincérité ses différents combats ; il décrit ce qu’il a vu et vécu dans les régions les plus pauvres du monde, où règnent la misère et l’apartheid…

               

    Mon sentiment au sujet de cet ouvrage est assez mitigé. J’ai appris énormément de choses sur l’action humanitaire, la géographie de la misère, les combats entre et au sein des peuples… D’un point de vue purement « informationnel », l’ouvrage est extrêmement intéressant car il offre une somme de connaissance assez impressionnante.

    Néanmoins, j’ai parfois été déroutée par la façon dont l’auteur raconte son histoire. En effet, son style est assez sec, presque froid et parfois distant.

    On peut aisément comprendre, au regard de ce qu’il a vécu, qu’il ait besoin de mettre de la distance entre lui et son texte, entre lui et la misère qu’il raconte… Mais un tout petit peu de « sentimentalisme », diront certains, ou « d’émotion », diront d’autres, aurait rendu la lecture de l’ouvrage un peu plus facile d’accès… Certes, le récit est authentique, documenté, sincère, mais on attend jusqu’au bout que le narrateur nous livre enfin ses ressentis, ses sentiments face à tant d’expériences…

    L’ouvrage est donc intéressant mais un peu trop sec, pas assez captivant à mon goût…

     

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               Adamsberg est un flic un peu bourru et assez étrange. Quand il arrive à Paris, un maniaque insolite pique sa curiosité. L’homme trace des cercles bleus autour d’objets abandonnés dans les rues de la capitale. Rien de très dangereux dans cette mystérieuse activité nocturne… jusqu’à qu’on trouve un corps inanimé au centre d’un cercle.

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                Mathilde est une océanographe de renom qui s’amuse à suivre des inconnus au hasard des rues. C’est au cours de cette passion singulière qu’elle croise un homme qui entoure des fragments de vie à la craie bleue. Cette filature va prendre une importance toute particulière…

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    Le style de Fred Vargas est net et efficace. Néanmoins, je regrette un peu de la voir parfois s’enliser dans des phrases trop alambiquées. Elle est bien plus douée lorsqu’elle assène ses phrases comme des couperets.

    Je me suis immédiatement attachée au personnage insaisissable d’Adamsberg. Vargas a réussit à créer un personnage qui porte l’histoire à bout de bras. L’intrigue est très bien ficelée et surtout très surprenante.

    En bref, l’homme aux cercles bleus renferme toutes ces subtilités qu’on aime retrouver dans un polar.  

     

                                                                                                                


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  •              Après le décès de sa mère, Marc – jeune homme rêveur et abandonné – tombe amoureux de la mystérieuse Alba. Ils se tournent autour, se cherchent… Elle est l’amante dont il rêve jour et nuit ; dont il cauchemarde aussi, parfois…

                Le père de Marc est souvent en voyage, laissant son fils livré à lui-même. Surtout qu’il doit veiller sur sa sœur, Cathy, aveugle et loin d’être bête ! Cette dernière fait tourner la tête de Tim, le meilleur ami de Marc.

                Jeux dangereux, jeux amoureux, coups de bluff et coups de théâtre vont s’enchaîner… Sans pour autant nous exalter.

     <o:p></o:p>

                Le style de Queffélec est tantôt délicat, tantôt vif. Cet auteur a incontestablement du talent, néanmoins, je n’ai pas été très séduite par ce roman. C’est doux, ça se lit vite. On s’attache un peu aux personnages, mais on n’a aucune difficulté à refermer le livre pour vaquer à d’autres occupations.

     

                                                                                                                             

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  • L’histoire commence au XXIième siècle. Un de nos contemporains est intrigué par le tableau qui figure en couverture du livre. Par un heureux hasard, un ami lui donne des informations intéressantes à ce sujet…

    Ce n ‘est que par d’incessants allers-retours dans le temps que nous découvrirons les secrets que dissimule le tableau et les mystères qui entourent la mort de Gabrielle d’Estrées.

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    L’auteur a mélangé intrigue politique, enquête policière, roman d’amour et quête picturale dans cet épais roman. Malheureusement, les liens entre les différentes histoires sont souvent trop flous pour que l’on saisisse l’intérêt des différents récits.

    Les personnages sont trop furtivement abordés pour que l’on prenne le temps de s’y attacher.

    Le style est parfois un peu trop lourd et j’avoue avoir « décroché » à plusieurs reprises.

     <o:p></o:p>

    La construction est assez originale. En effet, l’auteur utilise diverses formes d’écritures pour nous permettre d’entre dans l’histoire par différentes portes. Récit, journal, lettres, interrogatoires, sont autant de pistes pour percer le mystère qui entoure Mme D’Estrées. Mais cela complique encore la trame de l’histoire et on se perd dans des descriptions très longues. De plus, l’auteur doit sans cesse poser ses personnages pour qu’on s’y retrouve un peu…

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    Ceci étant, l’ouvrage et le thème abordé sont intéressants… Mais pas assez pour estomper la lourdeur et la complexité du livre.

     

                                                                                                         LF.

    Un autre avis

     


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  • <o:p></o:p> 

                Chloé est abandonnée par son compagnon. Contre toute attente, c’est son beau-père, Pierre – un homme taciturne et renfermé – qui l’accompagne dans cette épreuve difficile.

                Cela donne l’occasion à ses deux êtres de se « rencontrer », bien qu’ils se côtoient depuis longtemps déjà. Chloé en profite pour se reposer sur les épaules solides de Pierre ; tandis que ce dernier saisit l’occasion de se confier enfin aux oreilles attentives de Chloé.

                Le roman prend alors une dimension particulière. Ce sont deux générations d’amoureux, deux passionnées, qui se confient, se comprennent et partagent leurs douleurs.

                Ces deux destins se croisent pour mieux s’entraider, se soutenir. Parviendront-ils à sortir de ce gouffre de souffrance, briseront-ils ce mur de silence… ?

     <o:p></o:p>

                Encore une fois, Anna Gavalda nous touche par son humanité, sa sensibilité et son talent narratif. Elle parvient à nous surprendre malgré un sujet cent fois ressassé : la rupture amoureuse.

                Elle dépeint avec brio les forces et les faiblesses qui unissent ces deux personnages si ordinaires et singuliers à la fois. Elle nous dévoile leurs histoires, lentement, délicatement… Et, au fil de la lecture, on s’attache de plus en plus à Chloé et Pierre.

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                Ceux qui ont aimé Ensemble, c’est tout tomberont sans doute sous le charme de Je l’aimais…<o:p></o:p>

                                                                                                                            LF.

    Du même auteur : Ensemble, c'est tout, La consolante

     

    L'avis d'Allie

     

                                                                                                                             

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