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Par hinachii le 6 Avril 2007 à 13:05
Dans ce récit poignant, lauteur relate ses vingt années derrances au service de diverses ONG. Il a parcouru la plupart des pays dit « du tiers monde », dans lespoir de réduire les inégalités entre les peuples. Que ce soit en Inde, en Amérique du Sud ou en Afrique, Jean-François Guilbaud a tenté de se rendre « utile », de donner un sens à son existence. Il raconte avec beaucoup de sincérité ses différents combats ; il décrit ce quil a vu et vécu dans les régions les plus pauvres du monde, où règnent la misère et lapartheid
Mon sentiment au sujet de cet ouvrage est assez mitigé. Jai appris énormément de choses sur laction humanitaire, la géographie de la misère, les combats entre et au sein des peuples Dun point de vue purement « informationnel », louvrage est extrêmement intéressant car il offre une somme de connaissance assez impressionnante.
Néanmoins, jai parfois été déroutée par la façon dont lauteur raconte son histoire. En effet, son style est assez sec, presque froid et parfois distant.
On peut aisément comprendre, au regard de ce quil a vécu, quil ait besoin de mettre de la distance entre lui et son texte, entre lui et la misère quil raconte Mais un tout petit peu de « sentimentalisme », diront certains, ou « démotion », diront dautres, aurait rendu la lecture de louvrage un peu plus facile daccès Certes, le récit est authentique, documenté, sincère, mais on attend jusquau bout que le narrateur nous livre enfin ses ressentis, ses sentiments face à tant dexpériences
Louvrage est donc intéressant mais un peu trop sec, pas assez captivant à mon goût
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Par hinachii le 31 Mars 2007 à 21:36
Adamsberg est un flic un peu bourru et assez étrange. Quand il arrive à Paris, un maniaque insolite pique sa curiosité. Lhomme trace des cercles bleus autour dobjets abandonnés dans les rues de la capitale. Rien de très dangereux dans cette mystérieuse activité nocturne jusquà quon trouve un corps inanimé au centre dun cercle.
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Mathilde est une océanographe de renom qui samuse à suivre des inconnus au hasard des rues. Cest au cours de cette passion singulière quelle croise un homme qui entoure des fragments de vie à la craie bleue. Cette filature va prendre une importance toute particulière
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Le style de Fred Vargas est net et efficace. Néanmoins, je regrette un peu de la voir parfois senliser dans des phrases trop alambiquées. Elle est bien plus douée lorsquelle assène ses phrases comme des couperets.
Je me suis immédiatement attachée au personnage insaisissable dAdamsberg. Vargas a réussit à créer un personnage qui porte lhistoire à bout de bras. Lintrigue est très bien ficelée et surtout très surprenante.
En bref, lhomme aux cercles bleus renferme toutes ces subtilités quon aime retrouver dans un polar.
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Par hinachii le 23 Mars 2007 à 15:13
Après le décès de sa mère, Marc – jeune homme rêveur et abandonné – tombe amoureux de la mystérieuse Alba. Ils se tournent autour, se cherchent… Elle est l’amante dont il rêve jour et nuit ; dont il cauchemarde aussi, parfois…
Le père de Marc est souvent en voyage, laissant son fils livré à lui-même. Surtout qu’il doit veiller sur sa sœur, Cathy, aveugle et loin d’être bête ! Cette dernière fait tourner la tête de Tim, le meilleur ami de Marc.
Jeux dangereux, jeux amoureux, coups de bluff et coups de théâtre vont s’enchaîner… Sans pour autant nous exalter.
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Le style de Queffélec est tantôt délicat, tantôt vif. Cet auteur a incontestablement du talent, néanmoins, je n’ai pas été très séduite par ce roman. C’est doux, ça se lit vite. On s’attache un peu aux personnages, mais on n’a aucune difficulté à refermer le livre pour vaquer à d’autres occupations.
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Par hinachii le 22 Mars 2007 à 08:58
Lhistoire commence au XXIième siècle. Un de nos contemporains est intrigué par le tableau qui figure en couverture du livre. Par un heureux hasard, un ami lui donne des informations intéressantes à ce sujet
Ce n est que par dincessants allers-retours dans le temps que nous découvrirons les secrets que dissimule le tableau et les mystères qui entourent la mort de Gabrielle dEstrées.
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Lauteur a mélangé intrigue politique, enquête policière, roman damour et quête picturale dans cet épais roman. Malheureusement, les liens entre les différentes histoires sont souvent trop flous pour que lon saisisse lintérêt des différents récits.
Les personnages sont trop furtivement abordés pour que lon prenne le temps de sy attacher.
Le style est parfois un peu trop lourd et javoue avoir « décroché » à plusieurs reprises.
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La construction est assez originale. En effet, lauteur utilise diverses formes décritures pour nous permettre dentre dans lhistoire par différentes portes. Récit, journal, lettres, interrogatoires, sont autant de pistes pour percer le mystère qui entoure Mme DEstrées. Mais cela complique encore la trame de lhistoire et on se perd dans des descriptions très longues. De plus, lauteur doit sans cesse poser ses personnages pour quon sy retrouve un peu
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Ceci étant, louvrage et le thème abordé sont intéressants Mais pas assez pour estomper la lourdeur et la complexité du livre.
LF.
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Par hinachii le 13 Mars 2007 à 14:57
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Chloé est abandonnée par son compagnon. Contre toute attente, c’est son beau-père, Pierre – un homme taciturne et renfermé – qui l’accompagne dans cette épreuve difficile.
Cela donne l’occasion à ses deux êtres de se « rencontrer », bien qu’ils se côtoient depuis longtemps déjà. Chloé en profite pour se reposer sur les épaules solides de Pierre ; tandis que ce dernier saisit l’occasion de se confier enfin aux oreilles attentives de Chloé.
Le roman prend alors une dimension particulière. Ce sont deux générations d’amoureux, deux passionnées, qui se confient, se comprennent et partagent leurs douleurs.
Ces deux destins se croisent pour mieux s’entraider, se soutenir. Parviendront-ils à sortir de ce gouffre de souffrance, briseront-ils ce mur de silence… ?
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Encore une fois, Anna Gavalda nous touche par son humanité, sa sensibilité et son talent narratif. Elle parvient à nous surprendre malgré un sujet cent fois ressassé : la rupture amoureuse.
Elle dépeint avec brio les forces et les faiblesses qui unissent ces deux personnages si ordinaires et singuliers à la fois. Elle nous dévoile leurs histoires, lentement, délicatement… Et, au fil de la lecture, on s’attache de plus en plus à Chloé et Pierre.
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Ceux qui ont aimé Ensemble, c’est tout tomberont sans doute sous le charme de Je l’aimais…<o:p></o:p>
LF.
Du même auteur : Ensemble, c'est tout, La consolante
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