• Quatrième de couverture : Sous la forme des mémoires d'une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d'une jeune fille se vend aux enchères et où l'amour doit être méprisé comme une illusion. Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l'histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C'est à travers son regard d'enfant malheureuse que l'on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C'est à travers son initiation et sa métamorphose que l'on apprendra l'art d'être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l'habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l'attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. Née sous le signe de l'eau, n'agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d'un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.

     

    L’histoire de Chiyo-Sayuri est celle de beaucoup de petites filles japonaises qui ont du quitter leur village natal pour aller vers la grande ville, dans l’espoir d’y trouver plus que ce que la campagne ne pouvait leur apporter… A ce détail prêt que Chiyo n’a pas choisit ce destin… Son père a été forcé de la vendre à un « recruteur »…

    A son arrivée à Gion, Chiyo ne se doute pas du destin étincelant qu’y s’offre à elle si elle devient Geisha. Mais avant d’y parvenir, elle devra traverser beaucoup d’épreuves, franchir beaucoup d’obstacles pour atteindre le niveau d’artiste (traduction de Geisha…) L’apprentissage et la vie de l’Okia est difficile à supporter. Surtout quand inconnu. On suit avec passion et acharnement le destin de cette petite fille devenue femme, et pas n’importe qu’elle femme ! Attachante, troublante, étonnante, Chiyo-Sayuri nous transporte dans un univers merveilleux et cruel : celui du Japon de l’avant guerre, celui des quartiers des plaisirs…

     

    Il est beaucoup question de choix, de destin immuable, d’obligation, d’étape à franchir pour atteindre son idéal. On découvre un Japon des « bas fonds », où l’éthique et la morale ont un sens différent. Puis, la Seconde Guerre Mondiale vient bouleverser cet univers si bien structuré. Et les forces et les faiblesses de chacun se révèlent.

     

                Sous prétexte de nous raconter la vie d’une Geisha « sur le retour » venue s’installer à New-York, Arthur Gilden nous dévoile les trésors du Japon. Ses cultes et ses rites ancestraux, ses cérémonies, l’organisation complexe et intrigante des quartiers des plaisirs. On est heureux d’en apprendre plus sur un pays qui nous semble parfois si lointain. Mais ce qui nous tient en haleine au cours de l’ouvrage, c’est bien l’héroïne, son évolution, ses transformations, son parcours pour devenir femme puis Geisha convoitée. Les sentiments, les attentes, les déceptions, les espoirs et surtout l’amour que Sayuri porte à son « âme sœur » envoutent le lecteur…

     

                J’ai vraiment adoré ce livre ! C’est un régal, un délice, un bijou ! Je le conseille à tous les friands de belles histoires, bien écrites et prenantes ! On apprend énormément de choses en lisant Geisha et on y prend beaucoup de plaisir !


    L'avis deKarine, deElora, et deMajanissa.

     

           Le Film :

    Le scénario est très fidèle à l’œuvre. Si quelques aspects ont été mis de côté – ce qu’on comprend aisément – l’essentiel y est ! Esthétiquement très beau, l’histoire perd malheureusement de sa valeur… Si les personnages gagnent en éclat, ils perdent en profondeur ! Les personnages sont bien plus superficiels que dans le livre, surtout Chiyo et Mameha, sa protectrice grande sœur. J’ai été séduite par les merveilleuses images mais déçue par le manque d’intensité et d’envergure, par l’inconsistance de certaines scènes…


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  • Quatrième de couverture : Je suis né le 31 janvier 1979. Un mercredi. Je le sais parce que dans mon esprit, le 31 janvier 1979 est bleu " Daniel Tammet est un autiste savant aux capacités hors du commun, un génie des nombres. Il a ainsi mémorisé les 22514 premières décimales de Pi, parle sept langues et a appris l'islandais en quatre jours. Pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs. Dans ce témoignage plein d'espoir, il explique comment il a mis toute son énergie pour sortir de ces ténèbres qui l'ont longtemps coupé du monde et comment il a réussi à se socialiser. Un voyage en couleur qui entrouvre la prison de l'autisme.

     

    C’est le témoignage prenant d’un autiste Aspeger surdoué qui réussit à faire face à sa différence et à aller vers les autres. Les personnes atteintes du spectre autistique sont célèbres pour leur côté sauvage et insondable. Très longtemps considérés comme des fous extrêmes, certaines œuvre d’art – par exemple Rain Man – ont fini par changer le regard que les gens « normaux » portent sur l’autisme. Je suis né un jour bleu n’est pas une œuvre d’art, ce n’est pas une œuvre « de fiction », et c’est cela qui m’a autant touché. Daniel Tammet se livre avec une sincérité troublante, de façon très simple, très fluide. Certains passages sont teintés d’une apparente naïveté, qui révèle en fait une vraie profondeur, une acuité exceptionnelle.

     

    Puis soudain, le véritable « prodige » apparaît. Ce ne sont pas ses capacités – au demeurant hors du commun – de calcul et de mémoire qui m’ont frappé, c’est sa faculté de communiquer, sa facilité à exprimer ses sentiments, à extérioriser ses émotions. Car rappelons que l’une des grandes difficultés des autistes réside dans leurs problèmes de communication sociale avec autrui. Les chercheurs s’accordent à penser que souvent – il y a plusieurs forment d’autisme – la chaine de liens sociaux a été brisée ou détériorée, ce qui les empêche d’utiliser nos codes apparemment commun pour entrer en relation (politesse, humour, langage corporel…)

     

    Pour moi, c’est donc dans le fait même d’avoir écrit cet ouvrage que réside déjà l’originalité du livre. Mais il se trouve qu’on se laisse prendre avec délice au jeu des curiosités, d’un monde qui nous semble tantôt inaccessible tantôt si familier. Je me surprise à me retrouver dans certaines de ses réflexions, de ses réactions et de ses petites habitudes saugrenues qui peuplent nos quotidiens. Ses petites choses de la vie que font de nos repères des éléments aussi important et plein de sens cachés.

     

    C’est un témoignage qui nous en apprend plus sur l’autisme, sur une certaine forme de génie, sur la solitude, l’intelligence, la force des sentiments et de la volonté mais aussi sur nous même !

     

    Il m’a vraiment donné envie de lire son second livre, plus théorique et plus sérieux, Embrasser le ciel immense. Je suis donc en pleine lecture et je me régale !


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  • Petit message perso : 

     

    Je cherche désepréremment le Tome 3 du manga DearS !!!

    Ce tome est en rupture chez l'Editeur  et introuvable en VF sur les sites de vente. Du coup... je suis bloquée dans la série ! Criant

     

     

     

    Si vous pouvez résoudre mon problème, contactez moi via KaZeo ! 

    Merci d'avance !


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  •  

    Petit opus illustré ! A lire de toute urgence pour celles et ceux qui s'insurgent face aux visages déprimants des "conseillers de vente" des grandes enseignes culturelles !!! L'auteur y raconte, tout en illsutrations, comment elle a "cru devenir libraire" ! Un petit bijou de la littérature illustrée ! Au même titre que Ma vie est tout à fait fascinante d'ailleurs paru dans la même collection (à suivre). Vous pouvez continuer l'aventure sur le blog de Leslie Plée !

    Régalez vous bien !


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