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    Période cubiste


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  • Quelques oeuvres de Chagall ... juste pour le découvrir...
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  •                    « Blanc sur fond bleu »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Silhouette de femme, blanche, sur fond uni, bleu.<o:p></o:p>

             Le corps est fin, élancé, sensuel.<o:p></o:p>

             Il porte l’amphore à bras le corps, mais pas la tête, celle-ci flotte, libérée du tout.<o:p></o:p>

             Tout est lié, les deux jambes ne font qu’une, les bras levés bien haut tiennent l’amphore à pleine main pour ne pas la lâcher.<o:p></o:p>

             Seul le visage, sans expression, sans trait est détaché de l’ensemble.<o:p></o:p>

             Le corps svelte et solide ne peut pas faiblir, interdiction de flancher, tandis que l’esprit, lui peut partir, s’envoler, divaguer… Il n’est prisonnier de rien…<o:p></o:p>

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             Ces formes en apparence si simples, si géométriques, appellent pourtant d’autres représentations… <o:p></o:p>

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             En fixant longuement cette boule de papier peinte en blanc, je vois un œil. Un œil qui pleure. Pupille blanche sur fond bleu, protégée par le cercle blanc ;  flot continue larmes, blanches sur fond bleu ; paupière qui commence à se fermer, blanche sur fond bleu.<o:p></o:p>

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             Puis, à force d’observation, je vois l’amphore, horizontale à présent. Je vois la hanse, blanche sur fond bleu ; à travers l’ouverture de l’amphore, je vois son fond, rond blanc sur fond bleu. On déverse au sol le précieux liquide blanc sur fond bleu, que la femme qui pleure tentait, il y a un instant, de préserver en la portant bien haut, loin de son esprit divaguant…

     

                                                                                              LF.<o:p></o:p>


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  •                   L’infographie est-elle un art ?

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    Questions posées par de multiples chercheurs en « Sciences Info Com » (SIC), elle reste au cœur de la problématique du statut de l’infographiste. <o:p></o:p>

    Proche d’un infographiste, j’ai pris le temps de le regarder travailler, de m’initier à Photoshop et de réfléchir sur ses réalisations pour répondre à cette question, au cœur de l’actualité artistique.<o:p></o:p>

    En effet, lors de discussion avec des amis ou des collègues, je me suis aperçu que le statut Artistique de l’infographiste était (trop) souvent remis en question.<o:p></o:p>

    Alors, l’infographiste est un artiste ou non ?<o:p></o:p>

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    L’infographiste prend son temps, et avec plaisir, il dessine, cadre, coupe, colle, tamponne, agrandit les éléments de sa réalisation. Il les déplace, de quelques centimètres, plus ou moins visiblement, comme les impressionnistes changeaient doucement les courbes, les formes des Cathédrales au grès de leurs humeurs. Comme eux, il joue avec la lumière, l’amplifie, la restreint puis tamise – ou non – pour homogénéiser ou diversifier l’ensemble.

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    L’infographiste prend sa palette et change les couleurs. Certes, le coup de pinceau est plus virtuel que les recherches des Fauves, qui allaient chercher loin de leurs vies les couleurs de LA vie.

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    Mais comme un Dali, comme un surréaliste presque maniaque, obsédé par le sens, il cherche LA couleur qui nous fera penser à un ciel plus ou moins bleu, plus ou moins romanesque, plus ou moins inquiétant, et forcément un peu étrange…

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    Aussi, comme l’hyperréaliste, il cherche souvent à « dire » la réalité. Celle qui n’est visible qu’avec un pinceau agile, finalement. Celle que tout le monde voit, et que personne n’analyse. Celle qu’il voit, lui, l’Artiste. Celle qui est subtile, difficile à cerner. Centimètre après centimètre, il la traque pour nous la rendre… « Pas tout à fait la même, pas tout à fait une autre ».

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    A l’inverse, il peut se servir de ses outils comme un Malevitch se servait des rues de New York, ou comme un Kandinsky se servait de sa spiritualité à peine exagérée. L’Art abstrait. L’anti figuratif absolu. Le retour au primitif …

    Finalement, cet art sans palette de bois, sans pinceau à poil de vache, sans eau ni huile réussit avec brio ce retour aux sources même lorsqu’il est assisté par les outils les plus modernes…

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    L’Art numérique ne serait-il pas l’apothéose de l’Abstraction, la suprématie de l’intuition, de l’inspiration, malgré sa technique apparemment si compliquée ?

    De même, l’infographie peut être le support cher aux Surréalistes, et avant eux au Dadaïstes de l’aléatoire, du hasard artistique…

    Enfin, l’Art numérique est le symbole moderne de la recherche artistique sans fin, de l’incommensurabilité des teintes, des couleurs qui peuplent la nature comme le rêve. Ces couleurs que les Fauves, les Impressionnistes, les Pointillistes – premiers utilisateurs des ‘pixels’ de couleurs – ont tenter de retranscrire dans leurs œuvres.

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    Décidemment, l’infographie n’est virtuelle – certain peuvent entendre « abstraite »…- que dans sa phase de préparation. La réalisation, la création, le résultat, lui, est bien réel, présent.

    Et c’est bel et bien le travail de l’artiste qui me saute aux yeux, m’émeut et m’emporte parfois…

     

                                                                               LF.


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